Riton : « Alors y’en a qui en font tout un plat, de la douane australienne …. Pffffuuuu : facile ! ». Effectivement, il suffit de déclarer que vous avez toutes les saloperies avec vous (bois, nourriture, chaussures de marche, … sauf bien sûr : armes, drogues ou intentions criminelles) et ils sont même presque sympath. Je crois surtout qu’en fait, ils n’aiment pas les fausses déclarations … à moins que l’heure avancée n’aille déjà bien entamé leur pugnacité.
Comme je n’aime pas arriver de nuit dans un nouveau pays, j’ai choisi un hôtel au pif sur internet. Le quartier de Kings Cross, à l’est du centre, sera la tanière de Riton. Quartier animé, « chaud » et un petit peu … gay ! (Et merde … obligé de faire 4 fois le tour d’un bistrot avant d’être sûr de pouvoir rentrer dedans). Le 1er soir, ca n’a pas manqué :
- « Tu bois une bière => t’es cool comme mec (ndlr : ah bon !)… dis-donc, tu fais quoi ce soir ? »
- « heuuuu … rien Monsieur : y’a la Roue de la Fortune et Jean-Pierre, le champion sortant, revient en 3eme semaine : je veux surtout pas manquer ca … ».
Les alentours regorgent de bars et boites de nuit « classiques ». La jeunesse pseudo dorée se la joue pseudo jet-set tandis que les backpackers et autres zonards arpentent les rues, à la fois médusés du spectacle qui s’offre à leurs yeux et fantasmant secrètement d’y participer. On retrouve ici le style vestimentaire bien anglais des nénettes en soirée : on ne ferait pas mieux pour un casting de films pour adultes. Riton : « les chaussures hautes …. J’adooooooore ! »
Nous courons aujourd’hui avec Riton voir ce qui fait la renommée mondiale de Sydney, son pont et son opéra sur le port
La baie de Sydney est incroyable … Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous invite à jeter un coup d’œil sur la carte de Riton (cliquez sur l’image en haut à droite de la page) et à jouer avec le zoom pour vous rendre compte du caractère unique de ce site. Une multitude de petites enclaves dans un bassin naturel splendide ! On comprend aisément que les premiers colons aient choisit cette baie pour installer la première ville du pays (ou du continent, plutôt …).
Je retrouve mes 2 ex-collègues de boulot, qui ont suivit ici une école d’anglais pendant plusieurs mois … Et je peux le confirmer : ils étaient bien ici … J
Francesca (Françoise pour les initiés), qui a réussi à plus bosser son espagnol tellement la colonie latine est présente a Sydney … et Michael, qui reste 3 mois de plus histoire de bien profiter.
Riton : « Mika n’est pas très doué en photo : en voulant shooter un jeans, il a réussi à cadrer un gros touriste en lunettes noires … »
Heureusement, un autre touriste nous sortira d’affaire …
Un tour au musée d’art moderne m’offrira un joli panorama sur les 2 symboles de la ville
La ville est à fleur de (p)eau : à la fois électrique et foisonnante, elle garde toujours les pieds dans l’eau.
Le centre des affaires, à 2 pas des quais
Le ticket de transport « semaine » permet aux usagers de prendre indifféremment le bus, le métro/train et … les ferries de la baie ! En voilà une bonne idée : on file vers les plages mythiques de Sydney.
Manly : la tranquille
Riton : « Alerte à Malibu, c’est plus ce que c’était : z’ont quand même pris un sacré coup de vieux … »
Le retour de nuit nous offrira d’inattendues noces blanches entre l’opéra et sa danseuse « étoile »
Bondi : la mythique
Riton : « tu m’étonnes qu’ils sont vachement bons en natation les australiens : si en plus de l’océan ils rajoutent des piscines à tout bout d’champs, alors … »
La Costal Walk s’étire sur plus de 6 kms entre Bondi et Coogee. Elle permet de suivre la découpe irrégulière que le Pacifique a faite dans ces terres. Riton : « le Pacifique pacifique … pas tant que ca ! T’as vu le bordel qu’il met ici ton océan : les vents sont violents et ce n’est plus de la découpe de côtes (de bœuf) … c’est de l’équarrissage industriel, oui »
Riton : « avec ces vents violents, les âmes de ce cimetière doivent monter aux cieux aussi vite que mon cerf-volant que je viens de lâcher L »
Comme à Douvaine, le dimanche 15 heures, c’est football ! Je me joins à Mika et ses amis pour un petit match informel où colombiens, brésiliens, japonais, italiens, espagnols, portugais, russes, français (et j’en oublie) se retrouvent autours d’une balle … ronde ! Peu commun aux pays des kangourous. Riton : « C’est quoi ces écrans télé de m*** ici : ils ont cette fâcheuse tendance à déformer les ballons pour les rendre ovales. En plus, ils n’y a que des gardiens de but sur le terrain : tout le monde prend le ballon à la main ». Et oui, les rugby, « 13 » et footy sont rois ici. « Mais je te rassure Riton, y’a des valeurs universelles dans le football : le match est arrêté sur … blessure d’un italien » J
The Gap, partie sud de l’embouchure de la baie, nous offre en ce dernier jour sur Sydney une autre vue … tout aussi magnifique
On continue à « user » le ticket avec le métro/train pour rejoindre Darling Harbour. Au passage, faut avouer qu’il y a des stations plus dégueux quand même …
Avec son festival des arts de la rue, le coin est le paradis des familles et des enfants …
… et depuis ici on a une belle vue sur la Sydney Tower
Riton : « pfuuuu … y parait qu’elle est superbement bien placée : on ne peut même pas voir l’Opéra … les autres immeubles bloquent la vue ! ». Et c’est vrai.
Il est temps pour nous de quitter Sydney pour de nouvelles aventures … culinaires entre autres ! Car il est vrai que ce n’est pas le top de ce coté là : il s’agit essentiellement de fast-food et autres resto thaï, italiens, français, japonais, … mais rien de bien local.
Sydney, ce n’est pas non plus toute l’Australie : avec la terrible assurance d’une ville mondialement connue et son caractère ostentatoire et prétentieux, c’est une ville que le reste du pays adore détester.
Riton : « un peu comme le PSG, en sommes … »
Si tu veux … J