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  • : The World of Riton
  • : Le voyage d'un raton-laveur sur les routes du monde .....
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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 21:55

 

Retour sur Santiago ce vendredi après-midi … Apres une overdose de bonnes choses à Santa Cruz, overdose de foot européen et sud-américain : car je ne risque plus trop d’en trouver ces prochaines semaines … L

 

 

Cette première expérience sud-américaine restera jalonnée de délicieux moments : Ile de Pâques, Valparaiso, Uyuni, Machu Picchu, Nasca, Santa Cruze, … autant de destinations qui se démarquent des autres … (Mais toutes valent le coup, bien sûr).

 

La Bolivie fut traversée trop rapidement pour que je puisse m’en faire une réelle opinion … Le sud du Chili mériterait vraiment d’être visité en été : la Patagonie, ce sera pour mon prochain « petit » détour … Quant au Pérou, je comprends aujourd’hui pourquoi autant de personnes sont tombées amoureuses de ses paysages, de cette diversité (montagnes, littoral et Amazonie), de son histoire …

 

Pas spécialement très fan des classements en tout genre, disons toute fois que je placerais le Pérou dans la catégorie des « Sumatra-Viet Nam-Philippines » : à revoir, volontiers !  

 

 

J’ai volontairement laissé de coté l’Argentine (et encore plus le Brésil) : ca ne sert à rien de courir et de vouloir « empiler » les destinations (et comme je le fais déjà pas mal, courir …). Disons que cette première expérience m’a confiné à l’Ouest de la Cordillère des Andes (la carte de Riton - pour ceux qui n’aurait pas encore compris, cliquez sur l’image en haut à droit de ce blog - en est l’ultime représentation).

 

Santiago fut gentille avec moi ce week-end : avec ses 27 degrés en journée, elle m’a préparé doucement à la fournaise qui m’attend.

 

Bye-bye América latina … cette Petite Europe des antipodes, à l’allure bien plus décontractée que sa grande sœur. 

 

 

 


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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 23:09

 

« Pepe », le proprio-gérant de mon hôtel et aussi tour operateur, est super serviable et me donne toutes les infos dont j’ai besoin (même si avec Riton, on arrive quand même bien à se débrouiller tout seuls … depuis le temps J) => j’ai vraiment envie de lui faire plaisir et de prendre un tour organisé avec lui … même si ce n’est pas trop ma tasse de thé !

 

Mais bon, je suis seul et Juan, un de ses copains, se joint à nous pour nous accompagner lors des 3 escales prévues de la journée. Juan ne parle pas trop anglais … mais je confirme ce que j’ai déjà expérimenté depuis presque 10 semaines en AmSud : l’espagnol, c’est facile … J

 

Les sites ne sont pas trop éloignés les uns des autres mais visiblement, Juan n’a pas trop envie de les faire à pieds : Pepe nous file gratos des VTT pour la journée … cooool !

 

Première halte (après la fin de l’entrainement de l’équipe 1 de Santa Cruze – D3), une micro-brasserie de bières locales … dont j’avais eu le bonheur de tester les produits la veille. Et en fait, heureusement que Juan est là car il n’y a aucun panneau dans la rue (ni de numéro) pour indiquer l’endroit : c’est dans une propriété privée.  

 

La soixantaine passionnée, le gérant est fier de nous présenter la seule étiquette du Chili qui se lit aussi bien à l’endroit qu’à l’envers …

 

7.SantaCruze photosJuan 21

 

 

Même s’il revendique le coté artisanal de sa production, le gérant tient à me montrer que son process de fabrication est contrôlé afin de garantir toujours la même qualité : tout est répertorié sur ses fiches techniques

 

7.SantaCruze photosJuan 07

 

 

 

Comme lors de ma visite d’hier, on insiste sur un point ici : qualité avant quantité … si un jour le marché se développe vraiment, ce sera d’abord grâce aux caractéristiques de ses bières et non pas au prix.

 

On en arrive quand même au meilleur moment : la dégustation !

 

7.SantaCruze photosJuan 12

 

Riton : « Non-non Olive : ton verre n’est pas percé … »

 

 

Pas peu fier, le gérant (sorry, j’ai mangé son prénom) me montre sa pause devant sa première bière … seulement 2 ans auparavant !

 

Bon, ca me titille un peu : « Et tu en vis ? Et comment t’est venu cette idée tardive, de brasser ta propre bière ? »

 

« Oui aujourd’hui, c’est mon activité principale et j’ai une employée à plein temps. Quant à l’idée, c’est simplement due à la fierté naturelle des Chiliens : un jour un copain me dit « viens goutter la bière que je viens de brasser » … tellement dégueulasse que je lui aie dit que j’allai lui montrer ce que c’est, une vraie bière … 6 mois après, je posais sur ce cliché »

 

7.SantaCruze photosJuan 16

 

 

 

 

 

 

Seconde halte, La vina Laura Hartwig … moins pro que celle de la veille (je n’aime pas quand on n’arrive pas à répondre à des questions simples et légitimes …) mais super bien placée, à quelques encablures du centre ville

 

 

7.SantaCruze photosJuan 22

 

7.SantaCruz VinaLaura 02

 

 

Le Carménère est aussi roi ici … ce cépage oublié de l’Europe. Importé de France juste avant l’épidémie de phylloxera qui ravagea les vignes à la fin du 19ieme siècle, ce cépage n’a pas été replanté en France. Le Chili génère environ 90-95% de la production mondiale de ce vin car ce fut longtemps le seul bastion de cette variété : en effet, du fait de sa proximité avec le Merlot, ce n’est qu’en 1994 qu’un chercheur s’est rendu compte que ce que tout le monde prenait pour du « Merlot bizarre » était en fait ce fameux « disparu », le Carménère.

 

Riton : « Y sont gentils, ces chercheurs … mais comment un mec a-t-il pu avoir l’idée de se poser une telle question ? »

 

C’est justement parce que ce Merlot était « bizarre » (il se récoltait 2-3 semaines plus tard que l’original) que ce chercheur s’est penché sur la question … V’la tout … D’autres questions, cher ami ?

 

 

 

 

On continue « aaaaaaaaa bicyclett-euuuuuu » jusqu’au summum de la journée : une couveuse de spiritueux. Je dis volontairement « couveuse » et non pas la distillerie …

 

Car ici le boss, c’est Christian : soixante-huitard sur le retour, mi-druide mi-chaman, … c’est encore plus artisanal que la brasserie de ce matin ! Tout est question de temps ici … Le temps s’écoule et on le respecte … L’infusion de plantes et de fleurs fait son œuvre sur l’alcool distillé à partir de grappe de Carménère.

 

Christian m’offre un verre d’eau avant la visite … je n’ai pas spécialement soif mais je comprends que cette eau est particulière : issue d’une source locale, elle lui sert de mixte pour ses breuvages.

 

« Ici, je mélange les plantes et les fruits, l’esprit de la terre (l’eau) et l’esprit de la vigne (le produit de la distillation). Tout est une question de timing : savoir « quand » c’est le bon moment pour le mixte … ».

 

Et c’est vrai que cette maison est vrai havre de paix … Jardin dans la cour intérieure, musique douce pour accompagner les plantes qui poussent ici et là … Succession de chambres ombragées où de jolis flacons gardent jalousement ses préparations qui, pour certaines, atteignent plus de 25 ans ! Etales de fleurs et plantes séchées, jarres à fruits, … Tout est calme ici : même son fils de 8-10 ans ne semble pas perturbé/excité par ma visite (car oui : c’est encore plus improbable de trouver « seul » cette demeure que la brasserie de ce matin … elle ne semble absolument pas vouloir voir des cars de touristes s’arrêter devant sa porte)

 

Le premier verre que je teste est de la gniole quasi-pure : 97% … !!! Riton : « Heuuu … y’avait pas plus soft pour débuter ? ». Non justement, c’est pour préparer le palais : une fois le choc passé, les papilles sont prêtes …  Et c’est vrai que la suite est tout simplement … I-NI-MA-GI-NA-BLE !!!

 

Au crépuscule de leur maturation, ces breuvages titrent en moyenne entre 25 et 35 degrés et sont donc plus facilement abordables … Moi qui croyais avoir déjà bu du bon limoncello : quelle gifle ! Le cinnamome du Sri-Lanka (seul produit importé hors de la région, avec le café) dance avec les fleurs de Marie-Rose afin de sublimer le citron …   

 

Dans une des pièces, une table de dégustation est spécialement dressée : marmelade d’orange et pain « maisons », olives séchées à la cendre, mélange cacahuètes/thym … C’est tellement fin, subtil et simple à la fois … que c’est à en tomber par terre !

 

Il y tellement d’amour de la Vie ici (la Vie au sens large, avec un grand « V ») que nous ne voyons pas le temps passer (ca fait maintenant presque 4 heures que nous dansons dans ce jardin) …

 

Nos productions occidentales, en matière d’eaux de vie, forcent souvent soit sur le coté fort (l’alcool) soit le coté sucré alors qu’ici, les plantes et les fruits reprennent leurs droits … tout en laissant leur place à ces éléments : encore une fois, ici tout est une question d’équilibre.

 

Tous les secrets de Christian proviennent de recettes médicinales ancestrales … chacune a sa spécificité thérapeutique qu’il ne peut, bien évidemment, pas officiellement mettre en avant face aux dictats de la médecine moderne. Disons que ses breuvages sont plutôt à ranger du coté de la médecine préventive … comme le font les chinois, par exemple.

 

J’en arrive à la question piège : « En ta qualité de chaman/druide, comment tu sais que c’est le bon moment ? Le bon timing pour mélanger tes produits ? ». L’air perturbé par ma question, il se pose à notre table … pendant un temps interminable (croyez-moi … quand vous avez quelqu’un en face de vous qui prend, montre en main quasiment 1 minute 30-2 minutes avant de répondre, vous sentez bien que votre interlocuteur cherche vraiment ses mots). Son anglais n’est pas génial, toutefois suffisamment bon pour expliquer sa démarche, mais visiblement c’est une des premières fois qu’il va devoir répondre à une telle question.

 

Je ne suis pas pressé pour 2 raisons : d’une, le temps s’estompe dans cette demeure et de deux, je connais déjà sa réponse.

 

Sa réponse donc, en substance : « Quand tu te connais, au plus profond de toi … tu es aussi capable de savoir « quand » les éléments qui t’entourent sont à leur apogée. Un exemple : pour bcp de monde, le printemps débute autour du 23 mars … Pour moi non : le printemps commence quand je sens l’esprit de vie renaitre dans les plantes qui m’entourent … » … Résultat de longues et nombreuses méditations … qui le rapproche tous les jours un peu plus de ce qui fait la Vie.

 

Ce nectar est tout simplement divin … mais seule ma tante aux States pourra le gouter (enfin, s’il passe les douanes J) car je ne peux en ramener des tonnes en Europe … Et de toutes manières, ce n’est absolument pas le but !

 

Riton : « Ouais ... c’est comme la Petite Arvine et la viande des Grisons : y’a que dans le Valais qu’elle est au top. Les consommer ailleurs, c’est bien … mais ca n’a pas le même gout ! »

 

Oui … Il y a parfois des choses qui ne peuvent s’apprécier que dans leur globalité : personnes, produits et lieu. Cette synthèse de produits de la vallée de Colchagua, son climat et l’amour de la Vie de ce personnage font que Santa Cruz est probablement le seul endroit où apprécier au mieux la subtilité de cette production.    

 

Toutes les bonnes choses ont une fin et il est temps pour moi de remercier Christian de m’avoir ouvert sa maison et de m’avoir offert ce moment où le temps se ralenti … où tout s’infuse : alcool, eaux, herbes et fruits, pendant des mois et des mois.

 

Une dernière question pour la route : « Comment as-tu choisi cette maison pour t’installer ? »

 

« Ce n’est pas moi qui l’aie choisit : c’est elle qui m’a choisi » … Tout est dit.

 

 

 

En ce jeudi, je n’ai pas trop envie de courir à droite à gauche : je reprends le livre que j’avais acheté au Sri-Lanka et qui était enfoui au fonds de mon sac (pfuuuu … ca date tout ca !). Ralentir le rythme de ce qui nous entoure, ralentir son propre rythme … histoire de laisser infuser mes expériences, encore et encore … comme les plantes diffusent leurs essences dans l’eau de vie de Christian …

 

Riton : « Oula … je vais le laisser tranquille, là, le Olive. Pis comme le casino et les bars à filles sont fermés ce soir : je vais aller me coucher tôt, moi »

 

« Toi, t’es comme le petit ange et le démon qui virevoltent au dessus de la tête de Tom quand il s’apprête à manger Jerry … Sauf que tes habits blancs sont au pressing depuis bien trop longtemps … » 

 

J

 

 

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 22:04

 

Destination la plus au sud, pour mon passage au Chili … (ba oui faut pas déconner : c’est l’hiver ici … la Patagonie, ce sera pour une autre fois.)

 

Non … 3 heures de bus et nous arrivons à Santa Cruz, la ville reine de la vallée de Colchagua : une des mères patries de l’œnologie au Chili … !

 

7.SantaCruz 17

 

Riton : « pour ceux qui n’auraient pas encore compris que la vigne a été apportée un peu partout dans le monde par le christianisme »

 

 

En un ¼ de seconde, c’est l’endroit où on se sent bien … ! Une décontraction, une sympathie naturelle (et non forcée pour des raisons commerciales), … tout ici semble être voué au culte du plaisir hédoniste.

 

 

7.SantaCruze photosJuan 24

 

 

Il n’est pas trop tard en cet après-midi et j’arrive à me faire le musée « gargantuesque » de Colchagua. Il faut savoir que ce musée est le plus grand musée privé du Chili, son propriétaire n’ayant que peu de solutions pour s’en sortir …

 

Riton : « Effectivement, le mécène de ce musée, et d’une bonne partie de l’infrastructure de la région, a eu quelques pbs avec le ministère américain des Affaires étrangères … »

 

Il est vrai que le Senior Cardoen a vu sa tête mise à pris pour « opérations litigieuses avec l’Irak » … Tu m’étonnes : le gars était marchand d’armes international et le Chili n’a pas d’accord d’extradition avec les States => le gars est donc condamné à rester sur place et à investir ses million glanées ici et là.               

 

Et il faut dire que sa collection est immense ! On passe de pierres semi-précieuses, de fossiles et autres merveilles archéologiques à des reliques de la colonisation, des guerres d’indépendance et du Pacifiques en passant par un historique de l’automobile, du téléphone, de l’imprimerie et des différentes cultures sud-américaines … Une vraie machine à remonter le temps …

 

7.SantaCruz 02

 

7.SantaCruz 03

 

7.SantaCruz 06

 

Riton : « J’adore l’épaisseur de cette guitare »

 

 

7.SantaCruz 08

 

 

Riton : « Eperons-éperons …. Petit patapon … »

 

 

 

Il y a aussi une salle dédiée aux armes à feu et aux armes tout court (Riton : « le contraire m’aurait étonné »), une aux découvertes de Darwin et des engins ferroviaires, viticoles ainsi que des calèches !    

 

7.SantaCruz 16

 

7.SantaCruz 14

 

Riton : « J’ai trouvé : James Bond était chilien … ! »

 

 

7.SantaCruz 12

 

 

 

Le dernier ajout est une salle exclusivement dédiée aux derniers héros chiliens internationalement connus : les 33 mineurs de San José qui avaient passé plus de 2 mois emprisonnés sous terre en 2010 (la mine est à 30 km de Copiapo, ville par laquelle j’étais passé il y a quelques semaines) : des éléments historiques de cette épopée humaine y sont exposés (capsules qui ont ramené les mineurs à la surface, originaux des messages de soutien des familles, …)     

 

 

 

En ce mardi, je prends un « collectivo » pour rejoindre la vina de Santa Cruze, à quelques kms du village de Lolol, dont le nom fait rire Riton 2 fois (Riton : « Heuuu Elisabeth … puisque tu qui n’es pas de la génération SMS à tout va, LOL signifie en gros : « je me marre » … Pour plus de détails, demande à Laura J … MDR, PTDR XD)

 

C’est cool car il n’y a personne … comme les 4 jours que je passerai ici, d’ailleurs : pas un gringo a l’horizon ! De toutes manières, le tourisme viticole est un tourisme dit culturel : pas d’anglais de 20 ans complètement bourrés des 8 heures du matin comme à Phuket ou à Vang Vieng …

 

L’accueil de top qualité dans ce superbe domaine

 

 

7.SantaCruz VinaSantaCruz 01

 

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Système d’irrigation contrôlé par ordinateur … no comment !

 

 

Je fais le tour de la cave et de ses diverses cuves, puis dégustation … Toutefois, et comme souvent, les vins mis en dégustation sont trop jeunes L

 

Le domaine est vraiment vaste et … super bien aménagé : il y a même un téléphérique !

 

7.SantaCruz VinaSantaCruz 13

 

 

Celui-ci nous mène sur les hauteurs de la vallée …

 

7.SantaCruz VinaSantaCruz 14

 

 7.SantaCruz VinaSantaCruz 20

 

 7.SantaCruz VinaSantaCruz 23

 

 

…avec une vue imprenable sur le domaine

 

7.SantaCruz VinaSantaCruz 24

 

7.SantaCruz VinaSantaCruz 26

 

 

 

Les hauteurs sont agrémentées d’un sentier de randonnée (plus de 3 heures mais je n’ai plus le temps cet aprèsm) et d’un musée en plein air célébrant les principales ethnies du Chili

 

7.SantaCruz VinaSantaCruz 15

 

7.SantaCruz VinaSantaCruz 16

 

7.SantaCruz VinaSantaCruz 19

 

7.SantaCruz VinaSantaCruz 21

 

Non Riton … pas dans ce sens là, les ethnies …

 

 

En fait, je réalise que ce domaine appartient au même propriétaire que le musée de la veille : ceci explique cela (les investissements conséquents … Un musée de l’automobile devant même être inauguré prochainement à l’entrée du domaine, histoire d’offrir un « jour complet sur place » pour les touristes – musées, cave et randonnée).  

 

 

 

Ce soir, je découvre le « club social » où je peux enfin déguster le vin qui m’a interpellé cet après-midi : le Chaman 2007 Gran Reserva (Syrah)… totalement différent de cette minéralité que j’apprécie sur un Saint-Joseph bien franchouillard de chez nous !

 

20h54 : dernier verre sur la bouteille, enfin il se réveille … ! La granularité des tanins vient chatouiller les parois de mon verre, sa couleur concentrée de prunes et de mûres contraste avec l’onctuosité en bouche qui vire sur des notes d’eucalyptus. Conclusions : encore un peu jeune et un poil irrégulier … Mais toujours du bonheur de mettre le nez dans un tel breuvage.

 

Riton : « Ah ba c’est sûr qu’une bouteille à 2 - dont moi - tu l’as bien mis, le pif dans le verre … »


« Ohhhhh c’est bon, si on peut plus en profiter de temps en temps …. Surtout ici » J

 

 


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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 05:35

 

Antofagasta, Copiapo et La Serenna … déjà vues. Comme ce sont les seuls centres urbains importants le long de la côte et de la panaméricaine (l’axe principal nord-sud), je cherche et trouve un vol direct pour Santiago. Riton : « N’en déplaise à D’jo …. Même si ces villes ont une équipe en 1ere division, pas d’arrêt sur le chemin retour » J

 

Petite semaine tranquillou sur la capitale … La visite juste à coté de mon quartier, Barrio Bellavista, nous offre une vue imprenable sur Santiago (depuis le Cerro San Cristobal)  … et sur les ravages que la pollution d’une ville de 5 millions d’habitants peut offrir.

 

6.Santiago 01

 

6.Santiago 03


6.Santiago 04

 

Le « nuage » est bien visible sur ces photos

 

 

La Virgen de la Immaculada Concepcion, du haut de ses 14 mètres, veille toutefois à la pureté de la ville  

 

6.Santiago 08

 

6.Santiago 11

 

 

Comme je n’ai pris que « la montée » via le funiculaire, je profite de la descente - à pieds - toute en douceur avant de retourner dans les tourments de la métropole … avec une vue imprenable sur les Andes si proches et si lointaines/hautes à la fois

 

6.Santiago 17

 

6.Santiago 16

 

6.Santiago 15

 

 

 

 

Un peu de boulot … et beaucoup de bon temps, tranquillou …

 

Riton : « Du boulot … ?!? Toi … ?!?! Tu te foutrais pas de la gueule du monde des fois ? »

 

« Oh c’est bon ! Si on ne peut plus s’accorder un peu de vacances … C’est un métier de voyager J »

 

 

Bref … en route pour ma dernière escale SudAm …

 

 

Riton : « Ah parce que tu vas passer 10 semaines en AmSud sans aller voir un match de foot !?! Tu vas avoir des problèmes avec D’jo, Guillaume et Ludo de Sainté à ton retour … »


Que voulez-vous … essayé : pas pu. En même temps, on ne peut pas tout faire … J

 

 

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 23:55

 

Record battu aujourd’hui …

 

Alors que je pensais ne descendre que sur Tacna, la ville juste avant la frontière chilienne, je trouve à ma descente du bus un taxi qui n’attend plus qu’un pèlerin pour compléter son tacot, changer de pays et joindre Arica, la ville juste après la frontière péruvienne. Banco !

 

Joe le taxi, y va pas partout : il nous pose à la gare de bus longues distances (c’est sa vie : dans sa Saxo jaune, il fait la rumba entre Tacna et Arica plusieurs fois par jour). Une compagnie propose un direct Arica-Iquique dans 30 minutes. Re-banco !

 

Voila donc comment, plus de 14 heures après avoir quitté Arequipa au Pérou, je me retrouve dans la première grosse station balnéaire du nord du Chili.  

 

 

Coincée entre un désert d’eau, à l’Ouest, et un océan de sable et montagnes à l’Est, la ville s’étire du nord au sud ... pas le choix !

 

5.Iquique 01

 

5.Iquique 05

 

5.Iquique 06

 

 

 

J’avais cru comprendre que ma seule chance de trouver une école de kite surf au Chili serait à Iquique. J’ai saisi ma chance … mais je le confirme : y’a pas moyen L

 

Il y a bien des sites dans l’arrière pays, symbolisant le glorieux passé ostentatoire de l’âge d’or du salpêtre, mais ils ne sont accessibles que via des tours organisés. Je n’ai pas non plus trop envie de tester la discipline reine de la ville, le parapente (le courant ascendant, généré entre l’océan et les montagnes, est considéré comme l’un des plus porteurs de toute l’Amérique du sud). On se contentera de petits tours ici et là … sans prétention.

 

 

Des cousins germains du pélican ont élu domicile sur la plage nord de la ville, juste avant le port …

 

5.Iquique 07

 

5.Iquique 09

 

5.Iquique 11

 

 

… pendant que je soupçonne des éléphants de mer de venir se grattouiller le dos sur le gravier attenant

 

 

5.Iquique 13

 

5.Iquique 14

 

Riton : « Oui, pas facile avec cette luminosité : au milieu, la grosse saucisse allongée … »

 


Pas de Plaza de Armas ici ! C’est la Plaza Pratt qui fait office de centre-ville (Riton : C’est facile … soit c’est l’une, soit c’est l’autre alors … »)

 

5.Iquique 16

 

5.Iquique 17

 

Comme sur toutes les places du monde, des bambinos courent en vain après les pigeons … De toute manière, je serais curieux de voir la tête d’un gamin s’il arrivait à en choper un J. Riton : « A part aller pleurer dans les jupons de sa mère, je ne vois pas … ».

 

 

Le steak que je trouve ce soir est juste parfait : une « main » de longueur, une de largeur et un pouce d’épaisseur … Comme pour me rappeler que la viande latine est aussi de renommée mondiale ! Riton : « Par contre, niveau légumes : ca se résume vite à Patates au four ou Frites … Plus dur, ca ». Oui, ca me fait penser au cultissime film de Kad et Olivier, Mais qui a tué Pamela Rose ? :


 - « Quel est votre légume préféré, Ripper ? » 

 

 - « Les patates ! »

 

Ok …

 

Riton : « Elisabeth … Fait chauffer les endives au jambon pour notre retour !!! J J J »

 

 

La paternité du Pisco Sour est mon sujet de conversation préféré par ici … Délicieux cocktail-apéro à base d’eau de vie de raisin, de jus de citrons frais, sucre et tout ce que le barman ne veut pas vous dire (secret oblige …), il est le sujet d’une véritable guerre entre le Pérou et le Chili, qui le revendiquent tous les 2 au titre de « boisson nationale ». 2 faits semblent toutefois établis : les traces les plus anciennes du Pisco Sour dans l’histoire de la picole proviennent du Pérou alors que le Chili en consomme et exporte plus aujourd’hui. Qui a raison ?

 

Riton : « En notre qualité de juges indépendants … en fait, on s’en fout. C’est comme chercher à savoir si la fondue au fromage est suisse ou de la Yaute : du moment que c’est bon !  Mais c’est juste pour faire parler les gens ».

 

Vous imaginez bien que selon que l’on soit à Tacna (Per) ou à Arica (Chi), distantes de 60kms seulement, la version est TO-TA-LE-EMENT différente J

 

 

 

Voila … On va donc continuer, toujours plus au sud.

 

Riton : « ♫♪♫ Vas-y Olive … Vas-y fonce … Dans la nuit vers l’amas de zones … ♫♪♫ »

 

 

 

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