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  • : The World of Riton
  • : Le voyage d'un raton-laveur sur les routes du monde .....
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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 04:13

 

C’est bien beau le sec … mais j’aime bien l’eau aussi. Aujourd’hui on plonge donc dans le Rio Chili, la rivière qui descend des sommets que nous avions tutoyés hier.

 

 

8.Arequipa rafting 01

 

8.Arequipa rafting 02

 

8.Arequipa rafting 03

 

 

 

On n’oublie pas les combinaisons, ni notre embarcation …

 

 

8.Arequipa rafting 04

 

 

… et nous partons pour une bonne heure de descente au milieu de ce cayon, bien humide pour une fois.

 

Riton : « Et alleeeez …. Il a encore recasé sa théorie sur les vallée irriguée au milieu de plaines et plateaux secs comme un paysage lunaire ».

 

Pas trop question de sortir l’appareil « non-waterproof » dans ces conditions … Les 3 anglaises qui m’accompagnent en ont bien un mais elles n’ont pas de PC et ne rentrent en Europe qu’au mois d’octobre : un poil juste pour la mise à jour du blog de Riton L

 

L’équipage est cohérent, solidaire et performant … Résultat : aucune chute ou retournement de bateau ne sont à déplorer ce matin et nous nous faisons bien plaisir. Riton : « Une fois n’est pas coutume, ca se passe bien …. avec des anglais ! »

 

L’arrivée vient lécher les abords de la ville, tout comme le fait le Rio Chili avec les plantations en terrasse

 

8.Arequipa rafting 05

 

 

Le temps de ranger le matos … avec une vue pas trop pénible, ma foi

 

8.Arequipa rafting 07

 

 

Et nous retournons déjà en ville.

 

 

Aujourd’hui, c’est big fiesta à Arequipa : la ville fête son anniversaire le 15 aout et les festivités débutent des la veille par des défilés monstres dans toutes les rues !


 

8.Arequipa 02

 

8.Arequipa 04

 

 

 

Tout ce que compte une ville de 1,2 mio d’habitants comme chorales, fanfares, écoles, associations sportives et culturelles, congrégations, syndicats, … arpentent les rues afin d’assurer l’animation et, accessoirement, exhiber à la capitale Lima la volonté d’indépendance de la seconde ville du pays … 

 

8.Arequipa 03

 

 

 

La musique est entrainante et tout ce petit monde frappe le pavé au gré du rythme

 

 

 


 

 

Les processions durent jusqu'à ce que le feu d’artifice de minuit ne vienne calmer les ardeurs les plus chaudes … Seuls les sud-américains sont capables d’offrir une telle ambiance !

 

 

 


Un petit tour au jardin des Enfants …

 

8.Arequipa 09

 

8.Arequipa 10

 

8.Arequipa 11

 

 

… un sur la place des Armas et sa cathédrale sur toute la longueur (c’est assez rare) …

 

8.Arequipa 13

 

8.Arequipa 15

 

 

 

… et il est temps de dire Adios à Arequipa.

 

 

Thanks for all … surtout pour ta belle fête !

 

 

 

 

 


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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 03:04

 

Encore un bus d’après-midi (les longues distances partant de Lima tôt le matin, elles chopent leurs hôtes au fur et à mesure de leur avancée) et nous voici arrivés à Arequipa, une des big cities du Pérou. C’est presque 1 heure du matin et je n’ai pas envie de faire les 3 bornes à pied depuis la station de bus jusqu’au centre ville => taxi en lui demandant gentiment de me diriger vers un hôtel.    

 

Nichée aux pieds des Andes, la ville est de nouveau en altitude (2'350 mètres) et se targue d’être un haut lieu des activités en plein air … en plus d’être profondément attachée à ses traditions et donc, anti-capitale ! Riton : « Dis-donc … Je ne savais pas qu’au Pérou, il y avait des Corses ou des Bretons … Je suppose qu’il ne faut pas non plus leur parler du Lima SG ici … ».

 

En ce jour du Seigneur, petit tour en ville histoire de booker les 2-3 choses que je veux faire ici … Et c’est parti !

 

Sam et Tom, un couple d’anglais, se joignent à nous en ce lundi matin : les 2 env. 25 ans, elle finit son doctorat en physique des particules quand lui jongle avec les chiffres à la City. (Riton : « Ah oui … la physique des particules : qu’est-ce qu’on a rigolé dans le mini van avec le boson de Higgs).

 

On grimpe sur les pentes volcan Misti, jusqu’à 4'860 mètres tout de même ! Jusqu’au milieu des années 90, il s’agissait de la seule route reliant Arequipa à Cusco, 2 des villes très touristiques du Pérou … Et pour une route, c’est plutôt une piste bien rocailleuse, qui semble ne vouloir pardonner aucune erreur de trajectoire !

 

8.Arequipa VTT 06

 

8.Arequipa VTT 05

 

 

Arrêt dans une station relais TV-téléphone où les gardiens sont tous contents de voir notre guide leurs apporter le journal du jour (ils passent des semaines entières ici avant de redescendre pour leur perm).

 

8.Arequipa VTT 07

 

8.Arequipa VTT 04

 

 

Et on met l’équipement …

 

8.Arequipa VTT 10

 

 

… que je n’avais plus porté depuis bien longtemps !

 

Notre guide insiste pour la énième fois sur les consignes de sécurité : « Pas trop vite au début, prenez confiance et familiarisez vous avec les freins … Attention ! Les freins sont inversés par rapport à la Grande-Bretagne : l’arrière, c’est le droit … sinon vous risquez de faire un joli vol-plané ».

 

Et on grimpe sur nos montures

 

8.Arequipa VTT 08

 

 

 

VTT de descente, activité à considérer comme « risquée » … surtout sur de telles pistes !

 

De touristes visitant, nous passons à objets observés

 

8.Arequipa VTT 01

 

8.Arequipa VTT 03

 

 

… et nous attaquons 3 bonnes heures de descente, sur un sol sec, poussiéreux et caillouteux qui se dérobe sous nos roues … comme pour nous prévenir qu’il n’était pas notre ami et que nous n’étions pas les bienvenus sur ses terres …

 

8.Arequipa VTT 12

 

 

 

Ma roue avant plante assez rapidement ici et là, le manque d’oxygène attenue mes reflexes et les pierres jonchant la pistes font déjà leurs œuvres : après à peine 5 minutes, un caillou explose littéralement mon dérailleur et il n’est même pas question de réparation ! Je comprends instantanément pourquoi il y avait un 5ieme vélo sur le toit de notre van ce matin : la « voiture balais », qui nous suit 100 mètres derrière, fait aussi office de voiture technique.

 

Riton : « Aaaahhh, si seulement le français Absalon avait eu la même au J.O. hier … ».

 

On réattaque et comme je ne suis plus « un jeune chien fou », je laisse Tom et le guide partir à fonds devant, Sam et moi assurant le grupetto. Je me rends compte que je n’ai plus 20 ans … C’est comme pour le vertige : plus jeune, je n’y étais absolument pas sensible … Avec l’âge, je suis de plus en plus « incommodé en hauteur », comme on dit. 

 

Moins de 3 minutes après, au détour d’un virage, un gros nuage de poussière me brouille la vue. Le temps qu’il se dissipe, j’aperçois 30 mètres devant moi Tom gisant par terre … à 5-7 mètres de son vélo ! Des éraflures partout sur le visage, le nez en sang, les mains rabotées malgré les gants de protection et une fois revenus à lui-même (après d’interminables secondes), les bras et les jambes s’articulant tel un Guignol … Des gestes incohérents, le regard totalement absent, … le gars est K.O. !

 

Personne n’a vu ce qu’il s’est passé (le guide était devant et Sam et moi, un virage derrière) mais on subodore qu’il a planté sa roue dans une partie sableuse et qu’il a perdu le contrôle de son vélo. Tom lui-même est incapable de se souvenir de ce qu’il lui est arrivé ! Le choc a été tellement violent ! En tout cas, après moins de 10 minutes de descente, la journée est déjà finie pour mes 2 anglais (Sam décidant bien évidemment de suivre son homme dans le van pour redescendre).

 

La nuque raide comme un nerf de bœuf, notre chauffeur lui pose une minerve de fortune avec nos vestes et pulls et sans totalement comprendre ses injonctions en espagnols, je perçois toutefois le sens de son regard inquisiteur : « Et toi ? Tu continues ou pas … ? ». Je ne cherche pas spécialement à jouer au bon samaritain mais je m’enquiers tout de même auprès de notre guide : « Heuu … faudrait pas qu’il aille directement à l’hosto, notre ami anglais ? ».  « Oui » me répond-t-il, « Mais nous si tu veux, on peut continuer car de toutes manières sur ces pistes, on va plus vite en VTT que lui en mini van ». 

 

« Riton .. ?!!? »

 

« Je veux mon n’veux … !!! »

 

On repart donc pour la 2ieme fois … TOTALEMENT SENSBILISE, cette fois, aux dangers que ces pistes peuvent représenter ! 

 

8.Arequipa VTT 11

 

8.Arequipa VTT 14

 

 

 

Nous dévalons la piste et coupons ici et là par des raccourcis bien « trash » … histoire à la fois de se faire plaisir et de gagner un plus de temps sur la voiture balais derrière nous. Le plus beau est incontestablement le dernier raccourci : 3 kms de hors piste officielle … et de pur bonheur ! 

 

8.Arequipa VTT 15

 

8.Arequipa VTT 16

 

8.Arequipa VTT 17

 

 

 

« Mon » guide m’avoue que c’est aussi son préféré, surtout au mois de mars, juste après la saison humide : la piste est dure (pas de zone molle dans lesquelles la roue avant peut se planter) et il y va à fonds ! Riton : « Un peu comme aux Gets, en sommes ». Oui … « mon » guide étant semi-pro de descente VTT, il connait la fameuse étape de coupe du monde qui clôture habituellement la saison dans la Yaute. 

 

Mais ne nous voilons pas la face : je ne quitte pas la piste (ou hors piste) des yeux … j’ai retenu la leçon. A chaque fois que je manque de me vautrer, c’est parce que j’avais le nez en l’air …

 

Nous rejoignons le tarmac …

 

8.Arequipa VTT 18

 

 

… nous étions 3 heures plus tôt, aux pieds de ces tours d’acier 

 

8.Arequipa VTT 19

 

 

 

Nous aurions dû faire encore 15 kms tranquillous sur cette route absolument pas fréquentée mais lorsque le « mini van ambulance » nous rejoint, je vois que l’état de Tom ne s’est pas amélioré : ca fait 3 heures que Sam lui raconte ce qu’il s’est passé, où ils sont et lui n’arrive toujours pas à imprimer.

 

« Arequipa ?!? Mais c’est où ca ?  … Pérou ?!?!  Amérique du sud ?!?!? Mais qu’est-ce qu’on fout là ? ».  

 

« Mais si … j’avais une conférence à Lima dans le cadre de mon doctorat et tu m’as rejoint jeudi dernier ! »

 

En plus des trous sur son visage, Tom a un énorme trou de mémoire …. Pour un anglais, ne pas se souvenir qu’hier encore, il y avait les J.O. à Londres, chez lui !!! Alors qu’il avait assisté aux épreuves de waterpolo et Beach volley (ce qu’il m’avait dit ce matin, avant) …

 

Sans un mot et d’un commun accord tacite avec mon guide, nous décidons d’écourter la journée et de filer tout de suite à l’hosto … ! Pas de « roue libre » … que je n’aurais de toute manière pas appréciée dans de telles circonstances. Je quitte mon couple de « bras cassés » devant la clinique d’Arequipa, en prenant le mail de Sam … histoire que le blog de Riton ne reste pas sur une fin aussi pénible.

 

 

La nature nous a rappelée aujourd’hui qu’une simple erreur, lors de vacances qui se veulent festives, peuvent marquer quelqu’un … plus que de raison !

 

 

Riton : « That’s life : on ne sait pas de quoi demain sera fait … Vivons l’instant présent, comme si c’était le dernier … »

 

 


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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 00:25

 

 

Je veux bien que la ponctualité soit difficilement atteignable sur de longs trajets …  mais quand on te dit lors du dernier arrêt important qu’ « il ne reste plus que 2 heures » et que pour finir, c’est plus de 2h30 …  grrrr ! Ok 30 minutes, ce n’est pas le Pérou mais pour des professionnels du transport, ca fait 25% d’écart sur l’horaire annoncé : ca fait tâche quand même … Surtout qu’il n’y a eu aucun pépin durant cette dernière tranche … Bref : arrivée de nuit, balade nocturne avec tout le fourbi sur le dos (histoire d’em*** les taxis et autres rabatteurs) et enfin un hôtel …

 

Nous voici donc à Nasca. « Non Riton, ce n’est ni le NASDAQ ni la NASA mais tu as raison sur un point : on va prendre de l’altitude ici … » 

 

Comme je n’ai pas eu la bonne idée de demander quelques conseils à Gilles lorsque je bossais chez Berney, je dois me résigner à me laisser piloter par un professionnel (NDLR pour les non-initiés : Gilles est, à ses heures perdues, pilote-instructeur à l’aérodrome d’Annemasse).

 

On va s’envoyer en l’air avec les lignes de Nasca. « Re-non Riton ! Nasca en péruvien, ca ne veut pas dire coke »

 

Un petit Cessna 206 nous attend sur la piste …

 

7.Nasca 27

 

7.Nasca 02

 

 

 

…  6 places maxi (pilotes et copilote compris) …

 

7.Nasca 01

 

Riton : « heuuu … pour moi ca sera cote de bœuf-béarnaise, le plateau repas SVP … »

 

… et c’est parti pour un tour ! Car c’est le meilleur moyen d’appréhender ces aberrations humaines … J

 

Nous survolons tout d’abord les environs de Nasca …

 

7.Nasca 05

 

7.Nasca 09

 

 

… puis arrivons sur « les lignes » en elles-mêmes.

 

L’Astronaute (32 mètres) …

 

7.Nasca 11

 

 

… mon préféré, le Colibri (96 mètres) …

 

7.Nasca 14

 

 

… le Condor (136 mètres) …

 

7.Nasca 16

 

 

… le Parrot (200 mètres !) 

 

7.Nasca 19

 

 

Pas facile avec mon appareil de prendre de belles photos mais il y a pas moins de 300 figures dessinées dans le désert, dont env. 70 animaux et plantes … les plus fameux et impressionnants allant de 32 à 300 mètres de long tout de même ! 

 

En plus, ca brasse bien cette affaire ! En plus des turbulences naturelles dues au fait du vent et de la petite taille de l’avion, le pilote prend des virages serrés afin d’offrir le plus beau panorama sur ces lignes … Un coup à droite, un coup à gauche … histoire que tout ce petit monde ait une vue plongeante.

 

Riton : « En tous cas une chose est sûr : notre voisine canadienne ne cherchera pas à choper le pompon pour un tour gratuit ! ». Effectivement, le petit aérodrome de Nasca déplorera, ce soir, un sac à vomi manquant lors de son inventaire …

 

 

Ces « lignes de Nasca » sont plus ou moins datées entre 900 avant JC et 600 après JC. Riton : « Qui, pourquoi et surtout comment … ?!? Telles sont les questions qui demeurent aussi ouvertes que les cuisses de l’actrice professionnelle que nous avions croisée à La Paz … ». (no comment, pour ma part …)

 

C’est en survolant le mirador, juste aux pieds de la Grenouille et de l’Arbre, qu’on se rend bien compte de la taille de ces figures !

 

7.Nasca 20

 

7.Nasca 21

 

 

 

Outre la taille, c’est la régularité des courbes et lignes droites qui est époustouflante ! Comment ont-ils réussi à faire des figures aussi parfaites ? Car à l’époque, il n’était bien évidemment pas question de guidage laser ou de pilotage par satellite. Riton : « Et c’est même mieux dessiné que sur l’ardoise magique d’Emma, alors … »  

 

Je repense à la remarque de Guillaume concernant la coupole de la basilique Saint-Pierre à Rome : « si on demandait aujourd’hui à des ingénieurs de la refaire avec les moyens de l’époque, ba ils ne sauraient pas comment s’y prendre … ». Cette remarque se teindrait ici, je pense.

 

C’est déjà l’heure du retour … Nous profitons du panorama sur la vallée et je trouve enfin le point de vue me permettant d’illustrer ce que je dis depuis plusieurs jours voire plusieurs semaines : c’est sec de chez sec sur cette cote Ouest mais demeurent quelques vallées bien irriguées

 

7.Nasca 23

 

7.Nasca 25

 

Riton : « ah il est content là : il reparle d’irrigation … pfuuuu »

 

 

Un atterrissage tout en douceur …

 

7.Nasca 26

 

 

… et il sera déjà temps demain pour nous de continuer notre route, sur terre ferme cette fois-ci.

 

 

Riton : « Hey mais dis-donc !!! Je t’y prends là : j’ai rêvé ou t’as acheté un t-shirt souvenir ?!? ».

 

Effectivement, je ne suis ABSOLUMENT PAS souvenirs et à part un bracelet « offert » par un moine au Sri-Lanka (contre une contribution pour leurs bonnes œuvres), un t-shirt à Hanoi (Viêt-Nam) et « une marque indélébile » gravée sur mon bras à l’ile de Pâques, ce n’est que le 4ieme souvenir volontaire que j’emmène avec moi …

 

Mais pour moi l’important n’est pas là … Le blog de Riton, mes photos, mes expériences et surtout cette année de TOTALE LIBERTE constituent l’essentiel des souvenirs que je souhaite emporter avec moi …      

 

En route donc … toujours plus au sud … avec comme objectif d’ici fin août : retour sur Santiago.

 

 


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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 02:54

 

Nous partîmes en bus 13 heures plus tôt ce matin et nous arrivâmes semi-comateux sur Lima, la capitale de Los Peru (oui … pour moi, il y en a plusieurs).


Riton : « Ah ba on voit que nous revenons dans une grande ville : pour une fois, t’as un tout petit peu regardé dans quel quartier on va aller crécher …. ». Ce sera Miraflores : quartier agité à 10-15 minutes de taxi du centre historique.

 

Bon … ce qu’il n’y a de pas bien en hivers sur la cote Ouest de l’Amérique latine, c’est que même sans pluie, c’est toujours couvert …. Alors que tout bon touriste aime le soleil L

 

Un petit tour chez le dentiste, ca fait pas de mal (sauf au portefeuille) … et en route pour quelques visites : le musée de l’inquisition et monastère de San Francisco avec ses catacombes. 

 

Riton : « Wouaou Olive : du fun, du fun, … toujours de plus de fun dans ce tour du monde ! »

 

« Roooo … J’ai pas dit que c’était fun, j’ai dit que ca m’intéressait, c’est tout. Pis estime-toi heureux, on a laissé de coté le musée de l’électricité au Pérou alors que je l’avais mis sur mes tablettes …. »

 

 

Le musée étale les autodafés et autres aberrations qui nous paraissent hors de propos aujourd’hui mais qui ont sévit pendant presque 350 ans à travers le monde (pour la partie espagnole)

 

Malheureusement, les photos à l’intérieur sont proscrites … L. Voici donc les seuls du monastère

 

6.Lima 02

 

6.Lima 04

 

 

 

Durant la visite guidée, j’ai bien essayé d’échapper à mon groupe mais je retombe sur eux au détour d’un couloir. Pas plus mal car pour les catacombes, je n’aurais peu y aller tout seul, la patrouille veillait à l’entrée.

 

 

Suis toujours un peu moins motivé en ville, alors que je suis content de retrouver un semblant de modernité. Mais aller manger seul dans un bon resto ne me dit guère …

 

 

 

En route donc, toujours plus au sud …

 

 

 

 


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9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 07:09

 

Bon … je m’étais dit : « Trujillo, puis tu commences à redescendre vers le sud ». Pis c’est toujours comme ca : on change d’avis au gré des envies. Donc pour finir, je continue de « monter au nord » : direction Chiclayo, 4 heures de bus au dessus de Trujillo. Arrivée vers 11 heures du soir, pas d’hôtel réservé, bla-bla-bla, … Bref, comme toujours : la routine du routard J   

 

Ici, c’est le site de Sipan qui m’intéresse. Temple et surtout, tombe d’un roi Moche.

 

Je suis parfois « con » quand je m’y mets : suis content comme un gamin en prenant le bus local tout pourri pendant 1 bonne heure pour rejoindre le site … sur des routes de campagne tout aussi déglinguées.

 

 

Et quand je dis « tombe », c’est du pur Indiana Jones dans le texte … !!!

 

Celle du roi avec ses femmes, enfants et même … son chien !

 

5.Chiclayo Sipan 04

 

5.Chiclayo Sipan 05

 

 

 

 

Celles des fidèles guerriers qui ont accompagné son règne 

 

5.Chiclayo Sipan 01

 

5.Chiclayo Sipan 02

 

5.Chiclayo Sipan 03

 

 

 

Le site, truffé de tombes, surplombe la vallée héritière du réseau d’irrigation que les Moches ont bien voulu laisser comme témoin de leur passage ici bas.

 

5.Chiclayo Sipan 12

 

5.Chiclayo Sipan 08

 

5.Chiclayo Sipan 07

 

5.Chiclayo Sipan 10

 

 

 

 

 

Car les Andes sont à quelques encablures et nombreuses sont les rivières qui descendent des versants voisins vers le Pacifique …. Histoire de jouer les mères nourricières des vallées striant l’étroite bande de terre coincée entre les cimes et les abysses.       

 

 

 


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