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  • : The World of Riton
  • : Le voyage d'un raton-laveur sur les routes du monde .....
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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 04:41

 

Navette spéciale pour Bicheno aujourd’hui … Enfin « spéciale », oui et non : il s’agit du bus scolaire, section maternelle-primaire ! Ba oui, faut pas croire que les lignes régulières ici se démarquent du flot quotidien des élèves. Tout le monde est archi calme … à croire qu’il existe une règle tacite. Mais non, après la surprise passée (voir Riton, un raton-laveur, avec eux), les élèves reprennent ce que je subodore être le chemin de croix quotidien du chauffeur J


Bicheno, « la base d’exploration de la côte est », comme l’indique pompeusement les prospectus régionaux … On m’indique de « faire très attention ici » : la Bottle Shop ferme tôt, très tôt en basse saison … Bon comme il y a un supermarché ici, je vais bien réussir à trouver une bouteille d’eau en temps et en heure quand même ! C’était oublier le coté « ca n’oublie pas de tabasser dans la gourdasse » des australiens : en effet, on me parlait de la boutique de vente à emporter de bouteilles d’alcool … une institution dans chaque patelin ici, comme on aurait en France la sacro-sainte officine vétérinaire pour raton-laveur … (ba oui, quoi …)

 

Le temps n’est vraiment pas top, automne oblige, et en plus, la piorne que je traine depuis Tokyo commence vraiment à me fatiguer L. Les activités aquatique sont à ranger au rayon « reprise au printemps » et les autres tours organisés ne m’attirent guère … comme toujours (independant traveller oblige : si je dois voir un diable de Tasmanie, ce sera en pleine nature ou ca ne sera pas … je n’ai pas encore d’enfant en bas âge (Riton : « officiellement J») => aller au zoo pour voir la Nature, très peu pour moi …)

On fera calme ces 2 jours ici … Promenades sur le front de mer, à te faire penser à la marche digestive/tranquillou du dimanche après-midi  

Riton : « tu rigoles ou quoi ? Jouer contre Saint-Julien un dimanche après-midi, ca ressemble à tout sauf à une promenade de santé … L »

 

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On remarque le lichen orange si particulier ici … comme une marque de fabrique locale sur le granite fouetté par l’océan. Encore une particularité de ce continent si … singulier.

 

Riton : « Ouais … ces foutus hollandais, faut toujours qu’ils se fassent remarquer quand ils viennent en vacances quelque part ».

 

 

La pointe de « l’ile du Gouverneur », parc naturel aquatique à … 50 mètres du rivage ! Ca aussi c’est magique en Australie : pas besoin de faire 87'000 kms pour trouver une nature sauvage et préservée.

 

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Le plus intéressant étant sous-marin … ce sera pour mon prochain passage ici L

 

Retour au chaud à notre hôtel car avec le vent ici, ca calme vite-fait. Vue depuis les abords de ma chambre 

 

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On teste quand même aussi les spécialités culinaires locales. Devinez … ? Sur une ile … ? Bingo : les fruits de mer ! Les huitres sont très crémeuses et le homard … ba pas le temps de se prononcer

 

 

Avant – 18h49

 

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Après – 19h02

 

 

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Riton : « l’indication de l‘heure est superflue ici : on la voit bien, la bouteille de blanc qui sert de sablier … »

 

 

 

 

 

 

Bref, on traine pas trop en cette seconde nuit « Bichenoise » car demain est une grosse journée de transit.

 


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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 16:15

 

 

Direction Coles Bay en ce lundi matin (ba oui c’est pas drôle : la semaine de boulot reprend J). Dernière bourgade avant le parc national de Freycinet.

Apres Swansea (et oui, il y en a aussi un ici …), je suis seul dans le bus … Et encore plus seul dans la navette qui, depuis la bifurcation, mène aux abords du parc. Nous faisons le postier entre les différentes habitations et hôtels encore ouverts. J’apprends que dans quelques semaines, ce sera la fête française ici et tout le monde sera déguisé (les français ont découvert une bonne partie des cotes, il y a plus de 200 ans et même l’actuel maire de la bourgade est « un mangeur de grenouilles » qui semble tout droit sorti des Brigades du Tigre – moustache et rouflaquettes de tout premier ordre !). L’année dernière, la femme du chauffeur répondait au doux patronyme d’Emma la Douce. Riton : « Demande à tata Sophie, si Emma est une douce … ! »

500 habitants ici à l’année et c’est la fin de la haute saison avec la fin des vacances scolaires. Le serveur du seul troquet me demande : « Qu’est-ce que t’es venu foutre là, mec : c’est mort de chez mort ! ». « Je fais UN tour du monde, mec, et il n’existe pas … LE tour du monde J »

 

On fait calme cette première après-midi : petit tour dans la péninsule

 

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On dine donc le soir dans le seul resto/bar ouvert de la place …

Riton : « Faudra trouver quelqu’un par ici qui m’explique comment elle fait, la jolie serveuse pour être aussi mignonne … ». « Toi, tu vas mal finir : je te rappelle qu’il n’y a que 500 âmes ici => son père et son oncle sont surement respectivement le cuistot du resto et le boucher du quartier … » J

 

Et on attaque le parc naturel en ce mardi matin : plus d’1 heure de marche pour rejoindre le début des pistes officielles … et pas une âme charitable pour me prendre sur la route L.

 

La boucle que nous pensons faire, avec Riton, est d’à peu près 5 heures. Apres avoir pris notre ticket à l’office agréé, nous continuons le long de la Richardsons Beach …

 

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… jusqu’au parking véhicules. Là, je range ma veste dan mon sac et je me dis : « en route ». Sauf qu’un petit zozo vient perturber mon planning  quelques minutes

 

 

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oh ba mince alors J

 

La montée est super sympath

 

 

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La première halte est le point de vue de la fameuse Wineglass Bay … Il y a encore un peu de monde mais ca va …

 

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Cette baie est magnifique … et il me prend de remercier les Australiens d’avoir su préserver ce si joli témoignage de beauté que Dame Nature a bien voulu nous offrir. Riton : « tu m’étonnes ! Sans être méchant, on en a vu pas mal en 5 mois et ½ qui auraient vite-fait-bien-fait mis un hôtel 5 étoiles ici … »

 

On descend le long de la falaise … jusqu’à cette fameuse baie déserte.

 

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Riton : « déserte-déserte … t’en as de bonnes toi : il fait quoi, le zozo cul-nul ici sur la plage … ? »

 

 

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C’est vrai que nos amis locaux ne se gênent guère pour prendre leurs aises : après tout c’est vrai, « ils boxent à domicile »  J

 

On se fait un bon kilomètre sur la plage, quasiment seuls au monde …

 

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Le sable est granuleux, presque comme des gros grains de sel, et il est difficile de manœuvrer au milieu

 

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Riton : « le cuisto du dernier bivouac a surement dû tomber amoureux de la baie … »

 

 

Probablement, mais on ne va pas se plaindre … J

 

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La végétation est un peu particulière ici  

 

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Apres avoir trainé un poil sur cette plage très venteuse (le pacifique faisant face), on tire le long de la Isthmust Track …

 

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… histoire de rejoindre la seconde plage mythique du coin : Hazards Beach

 

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Riton : « Hazard Beach … tu m’étonnes que pas beaucoup de touristes ne s’y hasardent. Seuls Thierry, pour danser son jerk, ou Eden pour dribler quelques ballons viennent par ici … ». Effectivement, nous sommes seuls et c’est bien cool J

 

Mauvaise nouvelle lorsque nous arrivons au bout de la plage (et explications du pourquoi celle-ci est déserte) : la piste est soit disant fermée pour raison de sécurité … Riton : « Mon cul, oui ! Pour encaisser les 12 dollars d’entrée, là y’a du monde  … mais pour te dire qu’aujourd’hui « exceptionnellement » cette piste est fermée, y’a plus personne ». C’est vrai qu’après avoir fait le Piton de la Fournaise, on ne va pas faire ½ tour alors que le plus gros de la journée est fait ! On continue et tant pis …

On serpente parmi la forêt dévastée depuis les derniers incendies …

 

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… et on recroise nos plus fidèles amis

 

 

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Cette partie de la piste est la plus belle que nous aillons faite de la journée et on ne va pas s’en plaindre !

 

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Aucun souci à notre arrivée … ouf ! Sachant que les australiens sont très sévères en matière d’écologie, m’aurait pas étonné qu’on prenne une amende salée au retour …

 

 

Question culinaire, Riton a aussi enfilé le temps d’une journée le costume du Jean-Pierre Coffe local. Riton … ?  

« Oui très cher … Alors, j’ai essayé pour vous, le fromage à l’abricot => je confirme : ne perdez pas votre temps ; pour un peu de caractère, même les pages lingerie fine de La Redoute vous en offrent plus. Testé le Merlot tasmanien : peu mieux faire, ce fin tanin doit manquer un peu de soleil (mais tout à fait correct par rapport à la moyenne ici). Me suis frotté au salami piquant méthode hongroise (!) : à part arracher le gueule, je vois pas à qui ca sert … Dégusté la bière locale, la Hazard (du nom du massif du parc) : enfin un délice ! Une robe rouge-ambrée à te faire passer l’avocate de la série Engrenages sur Canal pour une ramolo-biscoto ». 

En effet, la « vraie » cuisine australienne n’en ait qu’à ses balbutiements. Le must ici est le « Mod Oz », c'est-à-dire le Modern Australien. Sorte de fusion des différentes cultures qui ont bercé les traditions culinaires des premiers colons. Elle se veut avant-gardiste en injectant des senteurs et des nuances de tout horizon. Ici, la cuisine moderne n’est jamais tout à fait provençale, jamais sicilienne et quelquefois asiatique … Le Nouveau Monde réinvente aussi les recettes de grand-maman, d’où qu’elle vienne ... grand maman J.

 

Riton : « Heuuuu … au fait, Olive. Tu trouves où le temps d’écrire mon blog (puisque je suis trop jeune pour savoir écrire) ? ».

« Mon job pendant 1 an, est de voyager … ca ne veut pas dire que je suis tous les soirs en boite de nuit et que c’est Seven days week-end … C’est toute la différence entre être en vacances 2 semaines ici ou là et faire un trip d’un an. Ce sont tes mémoires que j’écris J. Et si sur ce blog, il y a 80% de ce que je vois, il n’y a que 10% de mes pensées ».

Riton : « Merci, Olive … »

 

Sacré Riton … J

 

 

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 14:42

 

Riton : « Ce qui est chiant avec toi, Olive … c’est que 2 jours après, on ne sait jamais où on va être … ». Forcement, c’est ce qui est cool dans ce périple : je choisis mes destinations à la dernière minute … et c’est vrai que c’est un luxe in-es-tim-able J.

 

Après un retour sur Sydney en train sans embrouille, un vol « interne » (presque 2 heures, quand même) et je me transforme en organisateur de paris clandestins : on va voir qui de Riton ou Taz est le meilleur ! Et oui, nous rejoignons aujourd’hui la Tasmanie, petite ile au sud de l’Australie, célèbre entre autres pour son petit « diable » local … popularisé par la Warner avec le fameux Taz

Taz

 

 

Malheureusement, j’apprends vite fait qu’il n’y aura pas de combat entre Riton et le « boxeur à domicile » … Le diable de Tasmanie est une espèce protégée (la hyène locale), qui plus est, victime d’une maladie contagieuse : 75% de la population est atteinte d’une maladie incurable et transmissible … une tumeur faciale défigurante L. Riton : « Super … merci bien, Olive ! T’as pas trouvé de truc plus glamour pour ton introduction … ? ». « C’est aussi ton monde, mon cher … et personne n’a dit qu’il était toujours glamour. »

 

Nous posons donc nos bagages dans la petite ville de Hobart, première localité de l’ile. Port du sud-est de l’ile, il accueille environ 40% de la population insulaire (200'000 âmes sur les 500'000 présentes ici). Le chauffeur de taxi est un croate qui vit ici depuis plus de 35 ans : c’est quand même limite s’il ne me parle pas de la ½ finale France 98 ! Nous passerons 2-3 jours ici, histoire de planifier « un peu » notre visite en Tasmanie.

 

On se rend assez vite compte que c’est quand même pas aussi simple que ca, de voyager dans un pays industrialisé : ici, la voiture est reine (c-à-d que les lignes de bus et leurs fréquences ne sont pas géniales) et que le week-end, ba on ne bosse pas … L. Ca devient galère d’organiser un tour efficace, c'est-à-dire sans perdre trop de temps. Riton : « forcement, toi t’as passé trop de temps en Asie du Sud-est où c’était super simple de bouger ». C’est exactement ca … Quand je repense aux 6 zozos qui n’avaient pu trouver un vol BKK-Phuket pour me rejoindre pour le 31/12 et que 30 minutes plus tard, ils bouclaient leur ceinture de sécurité et étaient en route pour le sud de la Thaïlande dans un minibus privé … comme ca : juste en claquant du doigt … C’est pas la même ici !

 

Hobart, donc … Avec son petit port de plaisance qui offre une belle vue sur le mont Wellington …

 

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… et où les sentinelles veillent au grain …

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 … tout comme les autres vigiles …

 

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C’est aussi d’ici que partent les bateaux de sauvetage lorsque des marins solitaires, en détresse dans les parages, lancent leur SOS lors de leur course autour du globe.

 

La baie est quand même bien baignée par les vents

 

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La fameuse place Salamanca …

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… où se tient le non moins fameux marché du samedi. Très calme, on déambule entre les stands aussi facilement qu’un dimanche matin à Douvaine. Riton : « pfuuu …. Qu’est-ce que tu en sais toi, du marché du dimanche matin à Douvaine : tu l’as jamais vu … J»

Une des célèbres avenues, qui donne sur la place

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  Riton : « Oh oui : MONT-PELLIER, A-LA-RETRAITE !!! ».

« Du calme, mon grand : ici, personne ne suit le football … et encore moins la Ligue 1 française »

 

Quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous aperçûmes la boutique d’un vendeur de bateaux !

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 Riton : « ba on voit que les affaires « off-shore » de Jno sont florissantes … même ici il a une succursale »

 

Bon, ce n’est pas tout ca … en route demain pour les terres sauvages de la Tasmanie !

J

 

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