Petit déjeuner très tardif ce matin (ba oui, faut pas déconner quand même : c’est dimanche J).
Départ, seul, pour Weligama à 4 km seulement et EUR 0,10 la course en bus (avec un chauffeur correct, pour une fois – vais vraiment finir par penser que Christiana est le chat noir de l’histoire).
Je déambule dans les rues et sous un soleil de plomb jusqu’au temple. Je rattrape ensuite la plage et l’immense baie en forme de fer à cheval.
Je croix avoir trouve ma maison secondaire …….
Je me fais toute la plage, environ 2 heures, en slalomant entre les bateaux de pêcheurs qui séjournent sur le rivage en cet après-midi dominicale.
Je file un coup de main à 3 pêcheurs qui tentent de remettre droit leur embarcation couchée sur le flanc : il me propose un tour avec eux mais celui-ci est trop long et surtout, ce n’est pas dans ma direction – ils auraient pu me déposer).
Je continue jusqu’ à l’embouchure du fleuve qui se jette dans l’Indien ….
…. qui me force à stopper et à remonter la berge jusqu’au pont non loin. Je croise 4-5 tuk-tuk gares : les conducteurs prennent du bon temps en se baignant. Un d’entre eux est complètement bourré et s’écroule à 10 mètres de moi. (« lui aussi il était à un mariage ? ». « tais-toi, Riton »).
Je fais 2km le long de la route, toujours sur la droite, histoire de voir ce qui vient en face (et oui, on conduit à gauche au Sri-Lanka, héritage de Sa Majesté) : on y voit toujours de ces trucs incroyables, j’adore. Comme ces 2 ambulances qui se croisent presque à ma hauteur et qui mettent en route leurs sirènes pour se saluer !
A quelques encablures de Mirissa, je bifurque sur la droite histoire de revenir sur des terres moins hostiles (encore une fois, refusé 487 tuk-tuk ….). Je cherche le petit lagon dont Yoan et Julie m’avaient vanté les charmes. Je grimpe jusqu’à l’hôtel le plus luxueux de la baie, le contourne, enjambe ce qui ressemble à une barrière (oh vous savez moi, depuis le Piton de la Fournaise, ca m’fait plus peur quand c’est écrit « closed ») et commence à redescendre en suivant une petite piste.
Celle-ci mène à une crique un peu paumée.
2-3 belles photos et je reviens sur mes pas avant d’aller piquer une tête dans l’Indien (tiens … !?! ce n’est que la deuxième fois que je me baigne aujourd’hui …… jamais fait aussi peu depuis mardi J).
Cette balade m’a donné grand faim et nous allons nous faire le seul resto local encore ouvert à cette heure là, c’est comme chez mémé : le cadet de la famille regarde la télé au fonds de la salle à manger - 3 tables de 4, seulement un plat de disponible (ce n’est que 19h) et un mal de chien à se faire comprendre. La table est dans un style très apurée : à part nos assiettes et nos cuillères, rien de chez rien …. Au ¾ de mon plat, je casse ma cuillère en 2 (!). Dans ce qui sert de cuisine, des ouvriers découpent du plaquo (putain les gars, c’est dimanche 20h !), l‘un d’eux ressemble à Snoop Dog comme 2 goutes d’arak.
Nous essuyâmes la première averse depuis mardi (et ca aussi ca a changé : fini les fins de journée systématiquement pluvieuses J). Lorsque celle-ci cesse, les tam-tam reprennent leur rythme pour fêter l’anniversaire du fils de boss de la guest house.