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  • : The World of Riton
  • : Le voyage d'un raton-laveur sur les routes du monde .....
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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 11:33

 

Après presque 2 semaines à Sumatra qui m’ont lessivé, je suis content de pouvoir un peu souffler. Lessive, coiffeur, et repos en attendant les affreux. « Dis-donc …. Tu ne vas pas non plus nous dire que tu as fait un gros caca ce matin, non plus …. on s’en fout de tout ca ! ». « Tu as raison, Riton. Mais en même temps, y’a aussi la maman qui lit ce blog et il faut bien la rassurer un peu : son fils n’est pas encore un pouilleux. » J

 

Je promène ma truffe ici et là, histoire de renifler quelques spots pour ces prochains jours : je claque un plein d’essence en une journée !

3.Phuket 4

  

Celui-là, de spot, devrait bien le faire

 

Moi qui aime bien faire le triptyque journalier « Plage, Nature, Culture » …… va être dur de réaliser le triplé, le Tuturel étant largement supplanté par la Biture ici.

Je passe par Patong, la plage mythique de Phuket ……. Dieu l’idée de génie de ne pas venir ici : c’est l’industrie touristique à grande échelle, même les chinois n’ont pas d’usine aussi grande. Karon n’est pas spécialement plus calme mais au moins, le nombre de mètres carrés de sable par personne est un peu plus élevé.

 

Je rencontre Mick, le patron australien d’un bar, qui vit ici depuis 3 ans et demie et a une petite puce avec une locale (la patronne, quoi ….). Ce sera notre meeting point de ces prochains jours, le « chez Drey » de Phuket. Ses potes sont des habitués : de toutes nationalités, ils viennent chaque année ici en vacances 3 semaines/1 mois.

Me viendrait pas à l’idée, moi : the world is big enough …….

 

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 11:31

 

Je quitte Roby ce matin, ce dernier poursuivant son chemin à Sumatra pour quelques temps encore. Bonne route, l’ami ….. et profite biens des 4 mois de voyage qu’il te reste.

 

18 heures de trajet, 2 avions - dont un en retard, 2 bus - dont un qui ne trouve pas mon hôtel et qui veut me faire payer un supplément pour ca ( ba voyons !), mais une chambre nous offre enfin l’hébergement tant espéré juste avant minuit : moi qui croyais que Riton n’aurait jamais de cadeau cette année J.

« Joyeux noël, mon grand : nous sommes de retour en Thaïlande, à Phuket plus exactement …… »

 

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 10:59

 

5h00, une pluie du tonnerre cogne contre les murs de la maison voisine. 5h30, le mufti lance sa routine journalière. 6h00, nos voisins ont 3 gamins qui ont décidé de jouer à « qui crie le plus fort ». 7h00, le veilleur de nuit frappe à notre porte pour m’indiquer que mon bus pour l’aéroport m’attend (mais mon vol est dimanche, pas aujourd’hui !) ……… c’est bon n’en jetez plus, on a compris le message : faut qu’on se lève …… pour la peine, on se tape 2 petits déjeuners. Un « Et toc ! », échappe d’un Riton frimeur.

 

On s’attaque à la campagne qui borde la partie Est du volcan Merapi. Traditionnel tour organisé, c’est bien plus sympath en scooter et à deux.

Quelques rizières …..

3.Bukittinggi_63.JPG 

3.Bukittinggi_64.JPG

 

 

 

On s’assure régulièrement que notre volcan est toujours là et qu’il ne profite pas que nous ayons le dos tourné pour filer :

3.Bukittinggi_66.JPG

  

Comme par hasard, il n’y a pas de nuage au sommet aujourd’hui

 

Quelques spots, pour s’assurer que le paysage fait bien penser un peu aux Alpes :

3.Bukittinggi_70.JPG 

  

Puis nous arrivons au temple du roi. Victime d’un incendie en 2007, celui-ci est toujours en rénovation aujourd’hui …….. dommage, il devait être magnifique dans son état originel.

3.Bukittinggi_86.JPG

 

 3.Bukittinggi_91.JPG

 

 

De petites dépendances le bordent :

3.Bukittinggi_75.JPG

 

  

Et les détails sont impressionnants de précisions.

3.Bukittinggi_82.JPG 

  

Nous continuons sur la bonne route vers le lac Singkrak, une locale sympath nous ayant conduit jusqu'au croisement piégeur.

3.Bukittinggi_98.JPG 

3.Bukittinggi_95.JPG

 

 

 3.Bukittinggi_93.JPG

 

 3.Bukittinggi_92.JPG

 

« Vinzou comme on voit bien le Canton de Vaud aujourd’hui : ca annonce la pluie tout ca … ». Riton n’a au moins pas tord sur un point, ce lac a de fortes similitudes avec notre Léman.

 

On rentre, après avoir essaye de joindre l’autre parc naturel plus au sud mais celui-ci n’est pas facilement accessible. La route est complètement folle et j’en ai vraiment marre de ses pots d’échappement mais c’est pas très important tout ca.

3.Bukittinggi_72.JPG 

Riton : « cette photo n’est pas très importante, pensez-vous … tout comme ce blog. Vous avez raison ! C’est parce que la vie nous offre des choses futiles et inutiles qu’il faut savoir déceler ce qui est important dans nos vies. Alors ? Cessez de fixer cette photo et de lire ce blog et regarder ce qui est important dans votre vie »

 

 

« Houla …. Rien à rajouter pour aujourd’hui, moi »

 

 

 

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 20:59

 

En cette fraiche matinée, notre guide attaque fort : « bon les gars …. aujourd’hui le terrain fait 12 kms, 2'000 mètres de dénivelé en 1ere mi-temps, 2'000 mètres en seconde. On traine pas et on reste pas le cul sur Fabien … ». « Heuuu …… c’est 5 heures du mat et j’ai pas encore pris mon café : un peu tôt pour les blagues », ronchonne Riton. Effectivement, aujourd’hui c’est l’un des 3 volcans qui bordent Bukittinggi qui nous attend : le mont Merapi, qui culmine à presque 3'000 mètres d’altitude !

On part en moto jusqu’au dernier village avant l’ascension. Lors d’un virage un peu serré, j’ai juste le temps de sauter avant que mon chauffeur, peu réveillé, ne finisse dans le fossé. Riton imitant Gad Elmaleh : « alors …. ? On fait la p’tite blagounette pour amuser l’touriste, hein … ? ».

 

La première ½ heure est plutôt en faux-plat et on sillonne aux travers diverses plantations qui, traditionnellement, jonchent les versants d’un volcan : la terre étant particulièrement fertile.

3.Bukittinggi_62-copie-1.JPG 

     

 

Apres 17 secondes de marche, je prends déjà ma place dans le cortège et je ne la quitterai que quelques minutes pendant toute la journée. Alors, à quelle place je suis ….. ? Pas facile, hein ….. ?

-          « Riton … ? »

-          « je prends la main …. »

-          « un indice chez vous sur votre écran »

-          ……

-          « top, c’est parti ! Communément affublé du sobriquet de « lanterne rouge »  au cyclisme ….  tic-tac, tic-tac …. on me donne aussi comme trophée « la cuillère de bois » ….  tic-tac, tic-tac …. synonyme de relégation au niveau inferieur en sport collectif ….  tic-tac, tic-tac …. je suis-je suis ….. ? »

-          Twi-guilli-guilling ….

-          « oui, Riton …. »

-          « en dernière position …. ? »

-          « OUIIIIIIIIII ….. EEEEET VOUS ETES : CHAMPIOOOOOOON !!! » - flap-flap-flap-flap-flap (bruit de petites fiches cartonnées qu’on agite compulsivement en l’air)

-          (Voix off) : « Bravo Riton. les éditions Larousse sont heureuses de vous offrir ce magnifique ouvrage sur l’histoire des réfrigérateurs au Groenland ».

 

Et oui, du haut de mes 35 ans, je suis le plus vieux de l’équipage et c’est à moi que revient l’honneur de fermer le cortège.

 

Une petite pause nous permet d’admirer le second volcan du coin, le mont Singgalang, qui est beaucoup plus bas que le notre …… de 14 mètres exactement. « Pfuuuu, on n’est pas des rigolos, nous : on fait le plus haut », fanfaronne Riton.

     

3.Bukittinggi_30-copie-1.JPG

 

  

 

Là, ca se complique un peu : on attaque la jungle …….. 3 heures d’ascension en pleine jungle, même ! Outre le sol glissant de la pierre volcanique humide, ce sont maintenant les branches et les racines des arbres qui nous freinent dans notre progression. On traverse des passages étriqués et autres tunnels  improbables :

     

3.Bukittinggi_61-copie-1.JPG

 

  

Je rame de plus en plus, mes jambes sont si lourdes ! La touffeur ambiante me fait tourner la tête, le panneau « Km 5 » me rappelle que la moitié du parcours n’est pas atteinte …. Et on a payé pour ca ! J. On aurait bien besoin d’une thérapie de groupe car même notre guide est aux abois. Il nous avoue qu’il ne fera cette ascension pas plus de 4-5 ans encore car elle le laisse minable à chaque fois ….. Il existe bien une autre piste qui mène au sommet mais elle est encore plus périlleuse : lui-même ne l’a jamais empruntée et il y a 3 mois, un groupe – dont faisait partie le maire de Bukittinggi – s’y est perdu pendant 2 jours ! « Ah-la-la ces p’tits jeunes. Le coup classique du débutant je parie : plus d’essence dans le scooter », tenta Riton juste avant qu’une paire de gifles ne le ramène sur terre.

« Niiiiiiiiiioooooooooonnnnn ….. ». « C’était quoi, ca ?!? », suffoque Riton. « C’est rien mon grand, c’est rien. Juste une tortue qui vient de nous doubler. Aller : avance-avance ».

 

On sort enfin de la jungle et la pause est la bienvenue.

     

3.Bukittinggi_38.JPG

 Roby, pas très rassuré ici de voir Riton jouer avec l’appareil photos

 

Seule la roche accompagne notre dernière ½ heure d’ascension. Nous sommes déjà passés au dessus des nuages et malheureusement, la vallée se dérobe à nos yeux.

3.Bukittinggi_34.JPG 

     Le voisin d’en face a bientôt la tête dans les nuages

 

Nous arrivons enfin au sommet, après 4 heures d’effort. La mauvaise luminosité ne nous empêche pas de savourer le moment dans ce désert de roches, de cendres et d’air saturé en souffre.

 

3.Bukittinggi 44 

 

3.Bukittinggi 53 

 

 3.Bukittinggi 56

 

  

« Un petit pas pour Riton ….. mais un grand pas la cause des raton-laveurs imaginaires ». « Dis-donc ….. c’est pas le manque d’oxygène qui te travaille, toi ? ».

 

On ne traine pas trop car la brume gagne du terrain et notre guide n’est pas très chaud à l’idée de se faire la descente sous la pluie que nous n’avons pas encore vue aujourd’hui.

 

Dans ce sens, les 2'000 mètres de dénivelé passent mieux ….. mais ce n’est pas encore la quille ! L’effort est différent mais il est bien réel : il faut être tout en retenue et les cuisses commencent à se tétaniser. Je promets d’aller bruler un cierge ou deux pour mes chaussures lorsque celles-ci rendront l’âme : elles me permettent de jouer l’équilibriste sur l’arrête des pierres tout en me maintenant les chevilles ….. un vrai régal.

 

Apres 3 heures de descente, nous retrouvons les hauts du village ou nous avions abandonné les motos. Tout le monde tire la langue mais est bien content de cette petite promenade matinale. « Bon …. On s’fait le voisin d’en face ? J », tente un Riton facétieux, comme à son habitude.

Ce sera sans nous …… et tout le monde retourne à l’hôtel. Sur le chemin, mon chauffeur ne voit pas un trou sur la chaussée et je crois un instant perdre une ½ virilité : y veulent vraiment ma mort, aujourd‘hui ….. J.

 

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 17:23

 

Ce matin, nous louons un scooter à ….. un conçurent de notre copain de la veille. « S’il nous voit, on va déguster », s’inquiète Riton. Nous partons à la recherche de la rafflesia, la plus grande fleur du monde …. mais faute de tenue adéquate, nous ne la trouvons pas : il faut partir dans la jungle et en tongues, cette fois-ci nous renonçons à galérer.

Sur le retour, nous prenons une rincée du feu de dieu ! Obligés de s’arrêter déjeuner dans une gargote ou la petite de la patronne nous regarde inquiète et amusée à la fois.

Nous partons ensuite à Harau Valley, à plus d’une heure de route. « Stop Riton, j’ai dit « Harau » et pas « Aarau » : ne recommence pas avec tes envies de fondue et de chocolat ….. » (pourvu que Jojo et Jean-no n’oublient pas un morceau de tomme la semaine prochaine ….. J).

La route est bien ennuyeuse (pluie, camions, …) jusqu’à ce que nous rattrapons la mobylette la plus stylée de Sumatra. Des poulets fraichement abattus sont accrochés tout autour si bien qu’on ne voit plus le carénage d’origine. Elle slalome avec grâce sur la route, histoire d’éviter les nids de poule et avec toutes ses plumes blanches, on dirait une ballerine avec son tutu en pleine représentation. Mais pour que le ballet soit total, il nous faut un orchestre et des chœurs, me direz-vous ….. Lorsque nous la doublons, nous avons les réponses : le pot d’échappement bat la mesure avec la régularité d’un métronome qu’une grosse caisse aurait, tandis que les chœurs sont assurés par ….. les poulets eux-mêmes ! En fait, les poulets sont vivants et sont donc accrochés par les pates. Ils jactent dans tous les sens et sont un peu déboussolés ….. On se marre tellement avec Roby qu’on est à 2 doigts de se planter J.

C’est un système ingénieux que je recommande à tout le monde : lorsque vous sortez de votre bistro préféré et que vous ne savez plus ou vous avez garé votre pétrolette, optez pour cette solution simple et écologique …… mieux qu’une application Iphone.

Cet épisode nous a réveillés, on tourne à gauche et tout d’un coup, nous avons l’impression d’entrer dans un monde oublié, à l’abri de la grisaille ….. le début de Harau Valley.

 

3.Bukittinggi_9.JPG

 

 

3.Bukittinggi_6.JPG 

 

3.Bukittinggi_23.JPG 

 

 

Riton : « Sont bien gentils, les pin-pins ……

     

3.Bukittinggi_7.JPG

 

 

 …………… mais ils coupent la rizière n’importe comment ! »

     

3.Bukittinggi_8.JPG

 

 

 

La vallée est encerclée d’une barrière de granit et abrite une cinquantaine de micro villages. La culture du riz et la varappe sont les principales activités du coin (« mais non Rion, pas en même temps … ! Pfffuuuu celui-là …… »).

     

3.Bukittinggi_18.JPG

 

 

 3.Bukittinggi_4.JPG

 

 

C’est vraiment indécent, qu’un petit coin de paradis soit comme ca isolé, comme coupé du monde : je croix que je vais me plaindre, en fait J.

 

La journée avançant, nous devons quitter à contrecœur la vallée et se retaper camions et traffic jam …… ca ne s’arrête jamais ici !

Mais cette vallée valait bien cette valeureuse valse et fit de nous ses valets à jamais ……

 

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