Nous voici donc arrivés à Bangkok avec Riton.
35 degrés, des voitures de partout, pollution, centres commerciaux de dingue, ….. bref, tout ce qui fait la réputation de cette petite bourgade d’à peine 7 millions d’habitants.
Ces quelques jours sont calmes (me réserve la bringue avec Roby que je dois croiser ici-même dans 2 semaines et l’équipée sauvage de zozos qui doit débarquer de Haute-Savoie le 26 décembre ; pour le tuturel, ce sera avec mon cousin au mois de mars – ba oui, on est sérieux dans la famille J).
Quelques achats judicieux, dont un PC et une batterie de t-shirt négociée comme si c’était le deal de ma vie, préparation de la suite à court terme et ……. mise à jour du blog de Riton (enfin, diront certains) : environ 40 heures ! (p**** de connexion internet : à chaque fois, je n’ai que 2 barres). Plus quelques balades.
J’ai toujours beaucoup de mal avec les couples mixtes ….. quand je croise un « européen » de 50 balais avec à son bras une locale visiblement plus jeune que lui (mais impossible de lui donner un âge), des relents nauséabonds me montent au nez. Alors que pourtant, ce mix donne à mon sens les plus belles femmes de la planète (après les italiennes, bien sûr J).
Je feuillette un soir le Lonely Planet spécial « 1'000 idées voyage » que j’ai emmené avec moi (et qui est décidément trop lourd) et je vois au chapitre « ou vous faire les plus grosses montées d’adrénaline » : prendre un taxi-moto à Bangkok …………. Riton explose de rire : « ba c’est pas ce qu’on a fait hier, non ? ». Ok, ca c’est fait hier et je confirme ! Ce fabuleux compagnon de route qu’est le Lonely nous rassure un peu quand même : « les chauffeurs agrées ont un second casque à disposition pour leurs passagers » ………… j’attends toujours le mien, et celui de Riton n’en parlons pas J.
Il y a quand même quelque chose de magique à Bangkok qui m’a toujours fasciné et attiré : la street food. De partout, moult-moult stands, ou de petites roulottes ambulantes, vous servent milles merveilles culinaires qui vous chatouillent autant les papilles une fois sur places que les narines à 50 mètres de là. Je repense à ces fines tranches de canard rôti, accompagnées de nouilles délicatement torsadées, d’un oignon frais tout juste ciselé et d’un bouillon aux épices surréalistes : tout simple, me direz-vous, mais tellement à mon gout. Par contre, faut pas avoir peur …… parce que la dernière fois que les Services d’hygiène sont passés, Yvette Horner devait être pucelle J.
Petite pensée au chroniqueur de l’émission « Les Nouveaux Explorateurs » sur Canal qui avait fait, en 2008 il me semble, un parcours culinaire en Thaïlande …….. je comprends tout à fait ses envolées dithyrambiques.
« Riton, range ton sac : on repart sur les routes des demain ….. »