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  • : The World of Riton
  • : Le voyage d'un raton-laveur sur les routes du monde .....
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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 15:52

Nous voici donc arrivés à Bangkok avec Riton.

35 degrés, des voitures de partout, pollution, centres commerciaux de dingue, ….. bref, tout ce qui fait la réputation de cette petite bourgade d’à peine 7 millions d’habitants.

Ces quelques jours sont calmes (me réserve la bringue avec Roby que je dois croiser ici-même dans 2 semaines et l’équipée sauvage de zozos qui doit débarquer de Haute-Savoie le 26 décembre ; pour le tuturel, ce sera avec mon cousin au mois de mars – ba oui, on est sérieux dans la famille J).

Quelques achats judicieux, dont un PC et une batterie de t-shirt négociée comme si c’était le deal de ma vie, préparation de la suite à court terme et ……. mise à jour du blog de Riton (enfin, diront certains) : environ 40 heures ! (p**** de connexion internet : à chaque fois, je n’ai que 2 barres). Plus quelques balades.

J’ai toujours beaucoup de mal avec les couples mixtes ….. quand je croise un « européen » de 50 balais avec à son bras une locale visiblement plus jeune que lui (mais impossible de lui donner un âge), des relents nauséabonds me montent au nez. Alors que pourtant, ce mix donne à mon sens les plus belles femmes de la planète (après les italiennes, bien sûr J).

Je feuillette un soir le Lonely Planet spécial « 1'000 idées voyage » que j’ai emmené avec moi (et qui est décidément trop lourd) et je vois au chapitre « ou vous faire les plus grosses montées d’adrénaline » : prendre un taxi-moto à Bangkok …………. Riton explose de rire : « ba c’est pas ce qu’on a fait hier, non ? ». Ok, ca c’est fait hier et je confirme ! Ce fabuleux compagnon de route qu’est le Lonely nous rassure un peu quand même : « les chauffeurs agrées ont un second casque à disposition pour leurs passagers » ………… j’attends toujours le mien, et celui de Riton n’en parlons pas J.

Il y a quand même quelque chose de magique à Bangkok qui m’a toujours fasciné et attiré : la street food. De partout, moult-moult stands, ou de petites roulottes ambulantes, vous servent milles merveilles culinaires qui vous chatouillent autant les papilles une fois sur places que les narines à 50 mètres de là. Je repense à ces fines tranches de canard rôti, accompagnées de nouilles délicatement torsadées, d’un oignon frais tout juste ciselé et d’un bouillon aux épices surréalistes : tout simple, me direz-vous, mais tellement à mon gout. Par contre, faut pas avoir peur …… parce que la dernière fois que les Services d’hygiène sont passés, Yvette Horner devait être pucelle J.

Petite pensée au chroniqueur de l’émission « Les Nouveaux Explorateurs » sur Canal qui avait fait, en 2008 il me semble, un parcours culinaire en Thaïlande …….. je comprends tout à fait ses envolées dithyrambiques.

 

« Riton, range ton sac : on repart sur les routes des demain ….. »

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 21:04

Ces 2 jours à Negombo sont consacrés au repos, à la lecture et à la préparation de ma prochaine escale : la Thaïlande.

Christiana me rejoint le 17 en fin d’après-midi, son avion pour l’Europe n’est que 2 jours plus tard. L’occasion pour nous de partager un dernier diner et d’échanger nos souvenirs du Sri-Lanka. Elle me fait un présent : son adaptateur multiple compatible avec la quasi totalité des prises électriques que je rencontrerai durant mon voyage. Je fais le serment d’en prendre soin et lui promets de venir à Vienne lui rapporter …… mais pas avant le 28 octobre prochain J.

Mon avion est à 2h20 du matin : je sens que je ne vais pas encore beaucoup dormir cette nuit.

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 21:02

Réveil prévu très tôt car il est temps pour moi de rejoindre Negombo, la station balnéaire au nord de la capitale Colombo et proche de l’aéroport ou dans 2 jours je dois m’envoler. Mais réveil encore plus tôt que prévu : voilà maintenant 3 jours qu’un petit malin s’amuse à taper comme un sourd bien avant que le réveil ne fasse sa basse besogne.

« Dis-donc ….. c’est la bière d’hier soir qu’était un peu forte ou il pleut des noix de coco sur la plage ce matin ? », demande Riton. Pas tout à fait ….. En effet, un préposé monte régulièrement aux sommets des cocotiers pour y déloger les palmes desséchées et récolter les noix de coco mures à grands coup de machette à te faire pâlir un rwandais (ok accordé, mais elle est vaseuse celle-là).  Celles-ci s’écrasent sur le sol de notre guest house dont la terrasse déborde la plage.

A chaque impact de ses pauvres noix martyrisées sur le sable déjà chaud, c’est comme un mini tremblement de terre à te faire passer le Tsunami de 2004 pour un vulgaire ….. (STOP …. !!!!! ba dis-donc, t’es bien lancé dans le mauvais gout aujourd’hui Olive : SVP, te ressaisir). Bref, ca tabasse, ma connasse (pfuuuuu ……. no comment).

Départ donc pour Negombo. Avec tout mon paquetage sur le dos, je ne fais que 2 mètres hors de la guest house avant qu’un tuk-tuk ne se jette sur moi et me propose ses services : « 200 roupies pour faire les 4km jusqu’à Weligama ou tu auras plus de chance de choper un bus ». Je lui réponds aimablement : « 200 roupies, c’est le prix que je vais payer pour faire les 160km en bus d’ici même à Negombo : tu suis ou tu te couches … ? ». Celui-ci voyant que je ne bluffais pas derrière mes lunettes noires, il remballe son tapis rouge.

Encore une fois, sur les 4 bus que je prends aujourd’hui pour remonter vers le nord en suivant la cote, je suis le seul blanc à bord ….. c’est tout juste si on ne me prend pas en photo. Les autres touristes préfèrent prendre des mini-vans avec air conditionné à minimum USD 80 le trajet (pour mémoire, RPS 200 = EUR 1,33 soit USD 1,50).

Encore 2-3 trucs incroyables sur le trajet : mon voisin qui s’endort sur mon épaule, une femme enceinte devant moi qui lâche des caisses monstrueuses (il me semble pourtant pas qu’elle avait mangé des snickers durant le trajet, mais bon) ….. bref, tout ce qui fait le charme des bus locaux J.

Sur le dernier bus, je loupe mon arrêt car je ne vois pas le panneau de ma guest house. Et c’est parti pour 4km à pieds avec env. 20kg sur les épaules et 487 refus polis de tuk-tuk.

Enfin je trouve mon adresse ou je partage l’apéro et le diner avec Cédric, un grenoblois français qui arrive tout juste de France et qui va passer un mois au Sri-Lanka (je l’envie déjà) avant de retourner chez lui, en France. Au fait ? Je ne vous ai pas dit qu’il était francophone ? ah bon …… ! OH PUTAIN QU’CA FAIT DU BIEN !!!!! J

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 20:46

C’est lundi : les affaires reprennent !

Bus pour Matara (pas une top destination touristique mais c’est la grande ville du sud). Je monte en même temps qu’une danoise que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam et, comme il ne reste que 2 places séparées par le couloir, le contrôleur me tend 2 tickets à payer – initialement, je pensais que c’était l’aller-retour. Je me rends compte qu’il ne fait pas payer les 19 roupies à la copine de Brolin et Dahlin. Je lui dis : « il croyait qu’on était ensemble J ». Après que les bons comptes eurent fait de bons amis (elle a même arrondi à la roupie supérieure, dis-donc …), j’insiste : « tu sais, cette pièce pourra te sauver la vie un jour … J » ……………. Allons bon, selon toute vraisemblance, l’humour nordique et l’humour latin ne partiront pas cette année encore en vacances ensembles.

Elle m’indique qu’elle va plus bas que Matara, jusqu’à Dondra Head, le point le plus au sud de l’ile. La remercie du tuyau ……. j’irai peut-être.

Apres une bonne heure de marche dans la ville et sur la plage …..

14.Matara_1.JPG

 

…. effectivement, il n’y a pas grand-chose à Matara, si ce n’est cet entraineur/prof de lycée qui m’indique que son équipe/classe est engagée dans le tournoi interscolaire de cricket et que 350 écoles y prennent part ! J’espère qu’eux aussi, au Sri-Lanka, ils ont reconstitué leur doublette Thierry et Jean-Mimi car ca en fait des matchs à commenter (à mois que ce ne soit Guy Lux et Léon Zitrone, vu le nombre de vachettes qui se promènent un peu partout ici).

Direction donc, Dondra Head ou, à l’arrivée du bus, je recroise ma danoise qui pavoise sur les clichés qu’elle s’empresserait d’éditer des son retour. Je descends à mon tour vers ce point « meetic » ou tant d’histoires fusionnelles entre bateaux et rochers se sont écrites ici. Sur le chemin, je me fais harceler par une bande d’écoliers en uniforme d’à peine 8 ans qui veulent de l’argent ou des bonbons (merde : 8 ans !).

Le majestueux phare, tout de pierres blanches immaculées, semblent trôner tel un phallus narguant l’Antarctique juste en face de lui.

15.Dondra-head_5.JPG

 

Quelques cocotiers …..

 15.Dondra-head_6.JPG

 …… puis une petite crique à l’abri du phare.

15.Dondra-head_3.JPG

 

 

Le jardin du parc est superbement entretenu et surveillé par 3 militaires. On m’indique que le phare ne sera accessible que ce matin pour de sombres et obscures raisons que seules peuvent ourdir les loges anti-touristiques du coin. « Mes fesses, oui ! », s’écrit Riton, « c’est du pourboire qu’ils veulent » …… pouvais pas lui donner totalement tort sur ce coup là. A ma montre, il est 13h30 …… une prochaine fois peut-être.

Je flâne donc au bord des rochers sur lesquels les vagues du grand large viennent inlassablement s’échouer (j’adore cette mélodie, à la fois douce et brutale) puis retourne, paisible, au camp de base.

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 20:25

Petit déjeuner très tardif ce matin (ba oui, faut pas déconner quand même : c’est dimanche J).

Départ, seul, pour Weligama à 4 km seulement et EUR 0,10 la course en bus (avec un chauffeur correct, pour une fois – vais vraiment finir par penser que Christiana est le chat noir de l’histoire).

Je déambule dans les rues et sous un soleil de plomb jusqu’au temple. Je rattrape ensuite la plage et l’immense baie en forme de fer à cheval.

13.Weligama_4.JPG

Je croix avoir trouve ma maison secondaire …….

Je me fais toute la plage, environ 2 heures, en slalomant entre les bateaux de pêcheurs qui séjournent sur le rivage en cet après-midi dominicale.

12.Galle_1-copie-1.JPG

 Je file un coup de main à 3 pêcheurs qui tentent de remettre droit leur embarcation couchée sur le flanc : il me propose un tour avec eux mais celui-ci est trop long et surtout, ce n’est pas dans ma direction – ils auraient pu me déposer).

Je continue jusqu’ à l’embouchure du fleuve qui se jette dans l’Indien ….

13.Weligama_9.JPG

 

13.Weligama_8.JPG 

  …. qui me force à stopper et à remonter la berge jusqu’au pont non loin. Je croise 4-5 tuk-tuk gares : les conducteurs prennent du bon temps en se baignant. Un d’entre eux est complètement bourré et s’écroule à 10 mètres de moi. (« lui aussi il était à un mariage ? ». « tais-toi, Riton »).

Je fais 2km le long de la route, toujours sur la droite, histoire de voir ce qui vient en face (et oui, on conduit à gauche au Sri-Lanka, héritage de Sa Majesté) : on y voit toujours de ces trucs incroyables, j’adore. Comme ces 2 ambulances qui se croisent presque à ma hauteur et qui mettent en route leurs sirènes pour se saluer !

A quelques encablures de Mirissa, je bifurque sur la droite histoire de revenir sur des terres moins hostiles (encore une fois, refusé 487 tuk-tuk ….). Je cherche le petit lagon dont Yoan et Julie m’avaient vanté les charmes. Je grimpe jusqu’à l’hôtel le plus luxueux de la baie, le contourne, enjambe ce qui ressemble à une barrière (oh vous savez moi, depuis le Piton de la Fournaise, ca m’fait plus peur quand c’est écrit « closed ») et commence à redescendre en suivant une petite piste.

Celle-ci mène à une crique un peu paumée.

11.Mirissa_22.JPG

2-3 belles photos et je reviens sur mes pas avant d’aller piquer une tête dans l’Indien (tiens … !?! ce n’est que la deuxième fois que je me baigne aujourd’hui …… jamais fait aussi peu depuis mardi J).

Cette balade m’a donné grand faim et nous allons nous faire le seul resto local encore ouvert à cette heure là, c’est comme chez mémé : le cadet de la famille regarde la télé au fonds de la salle à manger - 3 tables de 4, seulement un plat de disponible (ce n’est que 19h) et un mal de chien à se faire comprendre. La table est dans un style très apurée : à part nos assiettes et nos cuillères, rien de chez rien …. Au ¾ de mon plat, je casse ma cuillère en 2 (!). Dans ce qui sert de cuisine, des ouvriers découpent du plaquo (putain les gars, c’est dimanche 20h !), l‘un d’eux ressemble à Snoop Dog comme 2 goutes d’arak.

Nous essuyâmes la première averse depuis mardi (et ca aussi ca a changé : fini les fins de journée systématiquement pluvieuses J). Lorsque celle-ci cesse, les tam-tam reprennent leur rythme pour fêter l’anniversaire du fils de boss de la guest house.

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