Riton : « Ce qui est chiant avec toi, Olive … c’est que 2 jours après, on ne sait jamais où on va être … ». Forcement, c’est ce qui est cool dans ce périple : je choisis mes destinations à la dernière minute … et c’est vrai que c’est un luxe in-es-tim-able J.
Après un retour sur Sydney en train sans embrouille, un vol « interne » (presque 2 heures, quand même) et je me transforme en organisateur de paris clandestins : on va voir qui de Riton ou Taz est le meilleur ! Et oui, nous rejoignons aujourd’hui la Tasmanie, petite ile au sud de l’Australie, célèbre entre autres pour son petit « diable » local … popularisé par la Warner avec le fameux Taz
Malheureusement, j’apprends vite fait qu’il n’y aura pas de combat entre Riton et le « boxeur à domicile » … Le diable de Tasmanie est une espèce protégée (la hyène locale), qui plus est, victime d’une maladie contagieuse : 75% de la population est atteinte d’une maladie incurable et transmissible … une tumeur faciale défigurante L. Riton : « Super … merci bien, Olive ! T’as pas trouvé de truc plus glamour pour ton introduction … ? ». « C’est aussi ton monde, mon cher … et personne n’a dit qu’il était toujours glamour. »
Nous posons donc nos bagages dans la petite ville de Hobart, première localité de l’ile. Port du sud-est de l’ile, il accueille environ 40% de la population insulaire (200'000 âmes sur les 500'000 présentes ici). Le chauffeur de taxi est un croate qui vit ici depuis plus de 35 ans : c’est quand même limite s’il ne me parle pas de la ½ finale France 98 ! Nous passerons 2-3 jours ici, histoire de planifier « un peu » notre visite en Tasmanie.
On se rend assez vite compte que c’est quand même pas aussi simple que ca, de voyager dans un pays industrialisé : ici, la voiture est reine (c-à-d que les lignes de bus et leurs fréquences ne sont pas géniales) et que le week-end, ba on ne bosse pas … L. Ca devient galère d’organiser un tour efficace, c'est-à-dire sans perdre trop de temps. Riton : « forcement, toi t’as passé trop de temps en Asie du Sud-est où c’était super simple de bouger ». C’est exactement ca … Quand je repense aux 6 zozos qui n’avaient pu trouver un vol BKK-Phuket pour me rejoindre pour le 31/12 et que 30 minutes plus tard, ils bouclaient leur ceinture de sécurité et étaient en route pour le sud de la Thaïlande dans un minibus privé … comme ca : juste en claquant du doigt … C’est pas la même ici !
Hobart, donc … Avec son petit port de plaisance qui offre une belle vue sur le mont Wellington …
… et où les sentinelles veillent au grain …
… tout comme les autres vigiles …
C’est aussi d’ici que partent les bateaux de sauvetage lorsque des marins solitaires, en détresse dans les parages, lancent leur SOS lors de leur course autour du globe.
La baie est quand même bien baignée par les vents
La fameuse place Salamanca …
… où se tient le non moins fameux marché du samedi. Très calme, on déambule entre les stands aussi facilement qu’un dimanche matin à Douvaine. Riton : « pfuuu …. Qu’est-ce que tu en sais toi, du marché du dimanche matin à Douvaine : tu l’as jamais vu … J»
Une des célèbres avenues, qui donne sur la place
Riton : « Oh oui : MONT-PELLIER, A-LA-RETRAITE !!! ».
« Du calme, mon grand : ici, personne ne suit le football … et encore moins la Ligue 1 française »
Quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous aperçûmes la boutique d’un vendeur de bateaux !
Riton : « ba on voit que les affaires « off-shore » de Jno sont florissantes … même ici il a une succursale »
Bon, ce n’est pas tout ca … en route demain pour les terres sauvages de la Tasmanie !
J